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LA MORT PHYSIQUE

POMPES FUNEBRES EN DEUIL (1/4)

Le titre de ces soirées vous a peut-être un peu choqué : "pompes funèbres en deuil".

J’aurais voulu un autre titre, plus choquant encore comme par exemple : "Echec au croque-mort", ou encore : "La Camarde a reculé". Demain c’est la Toussaint ; aucun autre moment de l’année n’est aussi approprié pour en parler que celui-ci, où les vivants vont visiter les morts.

De son vivant notre Seigneur a sorti trois personnes de leur mort. Il en a peut-être ressuscité plus, mais le texte biblique nous en rapporte trois. Et c’est de ces 3 morts ramenés à la vie que nous allons nous entretenir ce soir (1/4), demain soir (2/4), après-demain soir (3/4) et le jour suivant (4/4).

Nous allons lire ces 3 textes et les aborder au fur et à mesure qu’ils vont se présenter à nous.

Tout d’abord dans l’évangile de Luc et au chapitre 8 verset 40 : "A son retour, Jésus fut reçu par la foule. Et voici que vint un homme nommé Jaïrus, qui était chef de la synagogue. Il se jeta à ses pieds, et le supplia d’entrer dans sa maison, parce qu’il avait une fille unique d’environ douze ans qui se mourrait. Pendant que Jésus y allait, il était pressé par la foule". Au verset 49 on lit : "…quelqu’un survint de chez le chef de la synagogue disant : Ta fille est morte, n’importune pas le Maître".

Le deuxième cas se trouve dans le même évangile de Luc au chapitre 7 à partir du verset 11. "Jésus alla dans une ville appelée Naïn ; ses disciples et une grande foule allaient avec lui. Lorsqu’il fut près de la porte de la ville, voici, on portait en terre un mort, fils unique de sa mère qui était veuve".

Le troisième cas se trouve dans l’évangile de Jean, au chapitre 11 verset 1 : "Il y avait un homme malade, Lazare, de Béthanie, village de Marthe et de Marie sa sœur. Elles envoyèrent dire à Jésus : "Seigneur, voici, celui que tu aimes est malade". Nous continuons au verset 17 : "Jésus, étant arrivé, trouva que Lazare était déjà depuis quatre jours dans le sépulcre… beaucoup de Juifs étaient venus vers Marthe et Marie pour les consoler de la mort de leur frère".

Et enfin, dans la première épître de Paul aux Corinthiens, chapitre 15, je vous lis la conclusion de ce chapitre ; 1 Corinthiens 15 verset 52 et suivants : "Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés…. alors s’accomplira la parole qui est écrite : La mort a été engloutie dans la victoire. O mort, où est ta victoire ?"

Nous allons nous entretenir de la mort ce soir.

Peut-être me regarderez-vous en fronçant les sourcils, en disant : Fernand Legrand, avez-vous des actions dans une entreprise de pompes funèbres ? Broyez-vous du noir à ce point ? Faites-vous de la dépression pour nous parler d’un sujet aussi lugubre ?

Je me souviens qu’autrefois mon professeur de français me disait : pourquoi faut-il que les prédicateurs parlent toujours de la mort ?

Mais justement, j’estime qu’ils n’en parlent pas assez. Aujourd’hui on ne parle plus que de fureur de vivre ; c’est pourquoi les gens sont si mal préparé pour l'échéance la plus redoutable et la plus universelle qui soit. Ne dit-on pas qu’il n’y a que deux choses sûres dans ce monde : La mort et les impôts ! !

Il vaudrait la peine de réfléchir un peu plus à notre fin comme le faisait Moïse dans sa prière du Psaume 90 verset 12 : "Enseigne-nous à bien compter nos jours, afin que nous appliquions nos cœurs à la sagesse".

Et puis, voyez-vous, la mort c’est un sujet de toute sécurité : il est presque impossible de ne pas s’entendre.

Si, par exemple, je vous parlais de la prédestination, vous pourriez ne pas être d’accord avec moi. Si je vous parlais de la meilleure marque d’automobile du prochain salon de Paris, ou de la meilleure marque de réfrigérateur vous pourriez me dire : c’est très bien mais de toute façon je n’ai les moyens de me les payer.

Si je vous parlais du dernier sport en vogue, d’un match de rugby à XV qui va bientôt se jouer dans votre grande ville de Lyon, vous diriez : ça me laisse froid, de toute façon moi je ne m’intéresse pas au sport.

Tandis que la mort, c’est différent : personne n’y est étranger ou vraiment insensible. La mort est au centre de la vie. Elle met les vivants à son service. Elle mobilise les autorités. Les drapeaux sont mis en berne. Quand passe un cortège funèbre, les passants se découvrent, l’armée s’arrête, se met au garde-à-vous et salue. Un humoriste y a mis son grain de sel, et il s’est permis de dire que la mort c’était… un manque de savoir-vivre !

Vous dites peut-être : Fernand Legrand, la mort ne m’intéresse pas.

Peut-être, mais elle s’intéresse à vous.

Vous dites : je ne veux pas y penser !

Vous serez bien obligé d’y penser un jour. C’est que la mort, c’est trop sérieux pour se permettre le luxe coûteux de ne pas y penser, d’autant plus qu’on ne meurt qu’une fois.

Vous allez me dire : c’est bien assez comme ça !

Oui, bien sûr, comme on ne passe qu’une fois certains examens dont dépend toute une carrière ! Combien ne leur donne-t-on pas d’autant plus d’attention, précisément parce que l’on ne les passe qu’une fois !

Ne savez-vous pas que la mort est en quelque sorte l’unique examen d’entrée à l’éternité ?

Est-ce que nous allons jouer notre éternité sur le coup de dés de l’insouciance, alors que nous mettons le plus d’atouts possible dans notre jeu en ce qui concerne les choses temporelles ? Que Dieu nous garde d’être si léger avec ce qui est si lourd de conséquences.

Mais, tout compte fait, ce n’est pas un sujet lugubre, au contraire, c’est de deuil certes, que je vais vous parler, mais du deuil des pompes funèbres !

Notre thème de ce soir et des prochains jours c’est : "De la mort à la vie" et non l’inverse.

Ce langage "de la mort à la vie" est étranger à celui qui ne connaît pas l’évangile.

Dans ce monde, on ne connaît pas cette forme de vocabulaire ; c’est toujours de la vie à la mort. C’est toujours négatif. Comme je l’ai dit dans une autre occasion, on passe toujours de vie à trépas. Et chez les cannibales de vie à repas, mais jamais dans l’autre sens. C’est toujours à sens unique !

Il n’y a que ceux qui connaissent l’évangile qui peuvent dire "de la mort à la vie".

C’est un langage qui est étranger, même aux patriotes qui célèbrent la victoire. Mais sur quoi la célèbrent-ils ? Sur une hécatombe. 50 millions de morts pour une seule guerre…

Voilà sur quoi on parle de vie : sur un fond de mort ; c’est toujours "de la vie à la mort".

Ce langage de la mort à la vie est aussi étranger à la médecine. Le médecin, même s’il vous remet sur pied quand il vous soigne, ne règle jamais le problème à fond, il ne fait que repousser l’échéance d’un passage à sens unique ; il ne fait jamais passer de la mort à la vie, jamais : cette forme de langage n’appartient qu’à la Parole de Dieu.

Alors mes amis, ne vous découragez pas ; si aujourd’hui nous allons au cimetière, ce n’est pas pour y rester, c’est pour en sortir. Nous allons en sortir, un peu ce soir, demain un peu plus, après demain encore un peu plus, pour aller jusqu’à la victoire finale. C’est un message d’espérance, un message de vie que j’apporte, en disant : "pompes funèbres en deuil".

Voyons donc un peu, en cette veille de Toussaint, ce qu’on peut apprendre de la mort. Car, après tout, il vaut mieux savoir de quoi on parle.

REALITES SUR LA MORT

1-la mort n’a pas d’explication vraiment scientifique

Oh ! Bien sûr, on vous parlera de rupture d’anévrisme, de congestion cérébrale, de crise cardiaque, d’infarctus, de cancer, de leucémie, d’accident mortel…mais se sont là des grands mots qui n’expliquent pas la mort.

Car la mort est un mystère aussi grand que la vie. Et qu’on ne me dise surtout pas comme quelqu’un m’a dit un jour : Monsieur, la mort s’explique facilement : l’homme, c’est une machine qui s’use, et quand la machine est usée, elle casse.

Et bien non, mille fois non ! Je ne peux pas croire que l’homme est une machine qui s’use. Comment expliquer que le petit enfant qui vient au monde ne s’use pas ? Parce que, si l’homme est une machine, elle devrait s’user dés le début. Or le petit enfant, si fragile qu’un souffle l’emporterait, ne s’use pas ; au contraire il se développe, il grandit, il acquiert des facultés. Et très tôt dans son enfance il se met à gaspiller cette énergie ; plus : il la galvaude. C’est fou ce qu’un enfant de 4 ou 5 ans peut user d’énergie pendant un jour ! Si un homme de 50 ans devait gaspiller ses forces comme un enfant de 5 ans, au bout de 2 jours on l’enterrerait pour de bon !

Et puis, non seulement il gaspille sa force en plein jour, mais il la gaspille en pleine nuit. Avez-vous déjà dormi dans le même lit avec un gosse ? Il remue presque autant pendant la nuit que pendant la journée et vous risquez de vous réveiller avec des bleus.

Et le miracle c’est qu’il ne s’use pas, au contraire, il acquiert de plus en plus de force ; et ça continue, 10 ans, 15 ans, 20 ans, 25 ans, et vers les 30 ans il atteindra le plafond, le point culminant de sa vie. Il va alors se passer quelque chose : cette ligne, lentement mais sûrement, va amorcer une courbe rentrante ; sa ligne de vie s’incurvera toujours plus, et inexorablement il amorcera une pente qu’il ne remontera jamais plus. A 35 ans il est déjà trop vieux pour faire du sport de haut niveau.

Dès ce moment-là, l’homme va commencer à ménager ses forces. Et quand il atteindra l’âge de la retraite, il va encore d’avantage s’économiser.

Quand il montera les escaliers, il ne les grimpera plus 4 à 4, mais il prendra l’ascenseur, et, malgré toutes ses précautions le plongeon va s’accélérer de plus en plus. Il est comme saisi par une main mystérieuse qui le fait pencher et descendre vers la tombe. Non, l’homme, ce n’est pas une machine qui s’use.

Le secret douloureux de la mort se trouve en celui qui au jardin d’Eden a dit au premier couple humain : le jour ou tu pécheras, tu mourras.

La parole de Dieu affirme que la mort, c’est le salaire du péché.

Nous mourrons parce que nous avons péché. Et c’est la seule explication qui satisfasse ma conscience et ma raison.

2-La mort répugne à l’homme

Par ses réactions, l’homme prouve que la mort lui est étrangère ; l’homme sent qu’il a été fait pour vivre, pour aimer, mais non pas pour mourir.

La mort, c’est une ennemie, et il la traite comme telle. L’homme courtise la vie ; il est amoureux de la vie. Pour lui, la vie c’est un trésor et il dit : "Que le trésor ne me soit pas ravi !"

Et l’homme monte une garde vigilante autour de la vie : il déploiera des trésors d’ingéniosité afin de la conserver : l’art de préparer les médicaments, l’hygiène qu’il s’impose, les greffes d’organes. Tout démontre que l’homme résiste à la mort avec l’âpreté du désespoir, et qu’il lutte contre elle jusqu’à la dernière cartouche.

3-La mort frappe à tout âge

Un petit garçon demanda un jour à sa mère : Maman, à quel âge meurt-on ?

Et sa mère l’envoya mesurer les tombes du cimetière tout proche, et l’enfant revint avec des mesures différentes pour s’entendre dire : on meurt à tout âge.

Oui mes amis, on meurt à mon âge, et on meurt à votre âge.

Dans les trois textes que nous avons lus, nous trouvons trois âges différents : une jeune fille de 12 ans, un jeune homme, disons de 18 à 20 ans, et Lazare, un homme d’âge mur.

a) D’abord une petite fille de 12 ans, l’idole de son père qui l’aimait tant. Comme la mort peut être cruelle pour les vivants ! Elle est sans pitié pour les sentiments ; elle ne fait pas de sentiments !

b) Dans le deuxième cas, c’est un jeune homme que je me représente vigoureux, bien charpenté ; mais c’était un combat inégal contre la mort : c’était la lutte du pot de terre contre le pot de fer. Et sa mère n’a rien pu faire pour lui. Tout son amour pour son fils n’a pas pu faire fléchir la mort. Elle a senti son fils qui lui glissait entre les doigts

c) Et dans le troisième cas, nous trouvons Lazare de Béthanie, qui pose pour nous comme chef de file de tous ceux qui sont frappés de plein fouet alors que selon les normes de l’existence, ils n’ont pas encore atteint l’automne de leur vie. C’est la mort en pleine vie !

Phénomène courant, aussi tragique et déconcertant que l’obscurité de Golgotha au midi du vendredi de Pâque !

Oui, mes amis, la mort n’a pas d’explication scientifique ; deuxièmement elle répugne à l’homme ; troisièmement elle frappe à tout âge ; quatrièmement elle est humiliante, profondément humiliante pour l’homme.

Dans un cimetière du Gard, prés de la Grand Combe, il y a cette inscription au-dessus de la porte d’entrée du cimetière : "Nous avons été ce que vous êtes, vous serez ce que nous sommes".

Ce sont les morts qui s’adressent aux vivants et qui crient du fond des tombes où nous les avons mis : "nous avons été ce que vous êtes, mais vous serez ce que nous sommes !"

C’est la corruption qui ricane, sûre d’avance de sa victoire sur la vie ! C’est la pourriture qui se gausse de la fraîcheur ! C’est la danse macabre, mise en musique par Camille Saint Saëns, où la mort fait d’un tibia un archer avec lequel il racle son violon et fait danser tout son beau monde de squelettes ! Des rois ! Des reines ! Des grands ! Des mendiants ! Des petits ! Elle est l’impératrice des rois. Ah ! Croyez-moi, la mort prend une éclatante revanche sur les vivants !

Et elle est d’autant plus humiliante pour nous que pendant notre vie nous nous sommes élevés sur le piédestal de nos prétentions, et où nous n’étions, après tout, qu’une statue aux pieds d’argile ! Et il a suffi d’une chiquenaude pour que tout s’écroule dans un trou, hâtivement creusé d’avance. Tout notre savoir, toutes nos ambitions, tout notre esprit d’entreprise, toute notre habileté, toute notre fécondité, tous nos souvenirs, tout descend, irrécupérable dans un trou ! Ah ! La mort est profondément humiliante pour l’homme.

4-La mort est non seulement humiliante, mais inévitable

Je pense à ce chercheur qui avait, pensait-il, trouvé le philtre de l’immortalité. Il a bu sa potion et tout joyeux est descendu dans la rue et... s’est fait écraser par un autobus !

Elle est inévitable : on a beau ne pas penser à elle, on ne peut pas l’empêcher de penser à nous. Et autant nous aimons la saluer de loin, autant elle aime nous saluer de près. Et certains d’entre nous, et j’en suis, ont été jusqu’à la frôler de tout près, la Camarde. Et, comme mue par un caprice, comme une courtisane perverse qui croit se faire désirer, elle s’est esquivée. Et nous avons cru jouer au plus fin avec elle, nous avons cru gagner la partie, nous avons cru qu’elle était partie…Ah ! Mes amis, elle était seulement comme une chatte cruelle qui se fait les griffes ! Elle n‘a reculé que pour mieux bondir ; et un jour, elle nous rencontrera au carrefour ; au moment où nous ne nous y attendrons pas, on tombera nez à nez avec elle ! Et, plongeant son regard macabre droit dans nos yeux, elle nous dira dans un souffle : "viens !" Et nous partirons !

Le Psaume 139 au verset 7 qui dit : "Où fuirais-je, loin de ton Esprit", peut être attribué à la mort elle-même, que l’on ne peut pas fuir non plus.

Si je monte aux cieux,… tu y es !

Si je me couche au séjour des morts,…t’y voilà !

Si je prends les ailes de l’aurore, et que j’aille habiter à l’extrémité de la mer…la aussi ta main me saisira !

Un conte oriental rapporte qu’un jour un jeune homme a rencontré la Mort dans la rue. Celle-ci l’a dévisagé avec une telle attention soutenue, qu’il a pris peur. Terrorisé il a couru chez son maître et lui a raconté la raison de son effroi : "La Mort m’a regardé et elle est venue me chercher. Maître, laisse-moi m’enfuir au loin dans la ville de Samarra, je veux m’enfuir à Samarra !". Le Maître, une fois son serviteur parti, rencontra la Mort et lui demanda : "Pourquoi as-tu regardé mon jeune serviteur avec une telle insistance qu’il s’est enfui à Samarra ?" Et la Mort lui a répondu : C’est vrai, j’étais étonnée de le rencontrer ici, car j’ai rendez-vous avec lui, demain à… Samarra !

Mes amis, même si nous prenions les ailes de l’aurore, même si après la lune, nous pouvions mettre nos pieds sur la planète Mars, la Camarde serait là, à nous attendre avec son rictus sinistre parce que l’Eternel Dieu dit : "Quand tu placerais ton nid parmi les étoiles, je t’en ferais descendre" (Abdias 1 :4)

Elle est partout, elle est dans l’espace, elle est dans la rue, dans l’autobus, dans nos foyers, dans nos meubles, elle s’installe dans notre confort et elle nous attend pour nous emporter avec elle ; et quoiqu’elle ne soit jamais pressée, nous estimons qu’elle arrive toujours trop tôt.

5-La mort est irrémédiable

On ne lui connaît pas de remède et ses décisions sont sans appels.

Avant sa mort, le dictateur Joseph Staline faisait faire des épreuves sur des hommes de sa corpulence, de son tempérament, de son groupe sanguin, en vue d’échapper à la mort ; et après tout les essais, Staline a dit cette phrase : "Les lois de la nature sont là, et il faut s’y soumettre".

Autrefois, certains ont pensé que si l’on pouvait brancher les artères d’un jeune homme sur les artères d’un vieillard et mêler leur flux artériel l’un à l’autre pendant plusieurs heures, le jeune deviendrait plus vieux, le vieux deviendrait plus jeune.

Mais même si l’on peut greffer des cœurs, ce n’est jamais qu’un sursis. Elle est irrémédiable.

Et puis supposons, j’ai bien dit supposons, qu’un jour les hommes trouvent le remède à la mort, encore faudrait il trouver le remède à la décrépitude physique. A quel âge s’arrêterait-elle ? Ce serait bientôt un problème social insurmontable. Surtout quand on pense qu’aujourd’hui lorsque quelqu’un de 40 ans postule pour un emploi on lui dit : Monsieur, vous êtes trop vieux !

Il faudrait alors créer des cités de vieillards dans un monde de vieillards, et pour permettre que les vieux vivent, il faudrait empêcher que des jeunes naissent.

La Bible dit aussi : "Les morts n’ont plus aucune part à ce qui se fait sous le soleil" (Ecclésiaste 9 :6) Ce qui veut dire qu’on ne se convertit pas après sa mort ; perdues alors les occasions de se mettre en règle avec Dieu, perdues les occasions de servir Dieu, perdues les occasions de témoigner pour Jésus-Christ, perdues les occasions de faire du bien, de dire un mot aimable, de souffrir injustement, de pardonner une offense.

Et vous, mes jeunes amis, car il y a quelques enfants parmi nous ; si Dieu vous reprenait votre maman ; finie l’occasion d’être aimables avec elle, de lui rendre service, de lui être obéissants. Ah ! Mes amis, que de regrets tardifs, que de mea culpa à retardement pour n’avoir pas voulu comprendre que la terre sur laquelle nous vivons, c’est la terre des occasions sur lesquelles la mort vient écrire le mot : fin.

6-La mort inspire la peur

La Bible dit qu’elle est le roi des épouvantements (Job 18 :14)

Oh ! Je sais, vous allez peut-être me citer tel cas de tel athée ou de tel indifférent qui est mort apparemment dans la paix. Je sais qu’il y a des exceptions, d’ailleurs comme en grammaire. Mais en grammaire une exception ne détruit jamais une règle. Ne faisons jamais une règle d’une exception.

L’homme qui n’est pas réconcilié avec Dieu et qui arrive au seuil de l’éternité avec toutes ses facultés et qui n’est pas angoissé, mes amis cet homme n’est pas encore né !

J’ai ici une feuille sur laquelle j’ai relevé quelques faits historiques. Talleyrand, cet ancien évêque devenu homme d’Etat, sur son lit de mort a dit : "Je suis en train de souffrir les angoisses des damnés".

Mirabeau le plus grand orateur de la constituante a dit : "Donnez-moi à boire du laudanum pour m’empêcher de penser à l’éternité".

Et le cardinal Mazarin, cette superbe fripouille, a dit : "Oh ! Ma pauvre âme, qu’advient-il de toi, où vas-tu ?"

Et la reine Elisabeth 1re d’Angleterre : "Tout mon royaume pour encore une minute de vie".

Voltaire s’est écrié : "Je suis abandonné de Dieu et des hommes, je suis perdu, je suis perdu, oh ! Je voudrais n'être jamais né, je vais aller en enfer, oh ! Christ, oh ! Jésus-Christ !"

Et Charles IX, qui, le jour de la St-Barthélémy, d’une fenêtre du Louvre arquebusait ses sujets huguenots qui tentaient de fuir et qui agonisait dans une suée de sang : "Que de sang, que de meurtres ; que de mauvais conseils j’ai suivi, je suis perdu et je m’en rends bien compte".

Et l’Anglais Thomas Penn le publiciste matérialiste, auteur d’ouvrages athées : "Je donnerais des empires, si je les possédais, pour ne pas avoir écrit et publié mon livre "l’âge de la raison". Oh ! Seigneur aide-moi, Christ viens à mon secours, c’est un enfer que d’être laissé seul maintenant".

Témoignages écrasants. Oui, elle inspire la peur, elle est le roi (la reine) des épouvantements.

On a bien essayé de l’embellir, mais en vain. Les cercueils d’aujourd’hui sont plus beaux, plus solides ; ils sont ornés clous cuivrés, de crucifix dorés, les cérémonies sont plus belles, mieux agencées. Nos cimetières sont mieux entretenus, on y va sur pneumatiques et voitures rutilantes ; mais la mort, je le répète, est restée pareille à elle-même.

7-La mort a un double visage

La Bible nous révèle que la mort a un double visage : la mort physique est l’image d’une réalité plus terrible que la parole de Dieu appelle la deuxième mort.

Dans le Psaume 23, le psalmiste parle de la vallée de l’ombre de la mort, c’est-à-dire que la mort physique, ce n’est qu’une ombre. Et pour qu’il y ait une ombre, il doit nécessairement il y avoir derrière quelque chose qui fait l’ombre. Il doit y avoir une réalité. La mort physique, ce n’est que l’ombre de quelque chose de plus grave que la Bible appelle "la deuxième mort", "l’étang de feu et de souffre". Et comme la mort physique est définitive quant à la terre, la deuxième est définitive quant à l’éternité. Voilà ce qui prête son ombre à la mort.

BONNE NOUVELLE : LA MORT A ETE VAINCUE

Et c’est ici que le langage change du tout au tout, elle a été vaincue ! Elle a trouvé son maître, elle a trouvé à qui parler dans l’évangile, qui veut dire "la bonne nouvelle". Et je suis fier d’être un prédicateur de cette bonne nouvelle.

1-Qui a vaincu la mort ?

En Jésus-Christ elle a été liée, elle a perdu sa toute puissance et le sceptre de sa suprématie a été brisé.

Et la défaite de la mort est double, comme est double ce cri de l’apôtre Paul qui dit :

Ô Mort, où est ton aiguillon ? Ô Mort, où est ta victoire ?

Où est l’aiguillon de la mort ?

Pour celui qui s’est tourné résolument vers Jésus-Christ et qui l’a accepté comme son Maître et son Sauveur, l’aiguillon de la mort a disparu, il est dans les souffrances de Jésus-Christ.

Il est dans sa plainte dans le jardin de Gethsémané, où il dit : "Mon âme est saisie de tristesse jusqu’à la mort" et où "il commença à éprouver des angoisses".

Il est dans les trois heures sombres, où en plein midi le soleil s’en est allé.

Il était dans ce cri : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?"

Il était surtout dans le dernier grand cri qu’il a poussé avant de rendre l’esprit. Or la Bible dit que Jésus est mort à notre place ; c’est-à-dire que pour celui qui met sa confiance en Jésus-Christ, l’aiguillon de la mort a disparu parce que la Bible dit "qu’il a souffert la mort pour tous" (Héb. 2 :9).

Je m’en explique par voie d’illustration : cet aiguillon de la mort est comme celui de l’abeille ou du frelon. Lorsque l’abeille a planté son dard dans le bras de quelqu’un, elle devient inoffensive ; elle n’a plus d’aiguillon.

Jésus a reçu cet aiguillon du péché dans son corps, dans son âme. Maintenant la mort n’a plus aucun pourvoir sur moi ; elle est, je le répète, comme une abeille ou un frelon qui a perdu son dard. Le Christ a été percé à ma place à la Croix, et je n’ai donc plus rien à craindre de la mort : elle a laissé son aiguillon dans les chairs et dans l’âme du Fils de Dieu.

Ça, c’est la réponse à la première question : Ô mort, où est ton aiguillon ? Il est resté dans la mort du Fils de Dieu.

Et maintenant la deuxième question : Où est ta victoire ? Où est la victoire de cette mort ? La victoire lui a échappé depuis ce grand matin du dimanche de Pâques, où la mort avait pourtant choisi ses collaborateurs : Tout le gratin de la bonne société était là avec des hommes comme Caïphe, Anne, Ponce Pilate, Hérode, et une escouade de soldats pour garder le tombeau !

Mais le matin de ce grand jour, la pierre a roulé et dans un corps glorieux capable de défier les lois de la matière, Il est sorti vivant du sépulcre. La victoire de Jésus sur la mort a été totale, non seulement à la Croix où il a porté nos péchés, mais le matin du dimanche de Pâques où il a vaincu la mort.

2-Quels sont les résultats de cette victoire sur la mort ?

C’est une victoire aux résultats inattendus ; la Bible nous enseigne que pour celui qui se tourne vers Jésus-Christ et l’accepte comme son Sauveur, la mort devient, disons une alliée.

Tout à l’heure nous avons vu qu’elle était encore une ennemie : c’était la mort en pleine vie. Ici : c’est la vie en pleine mort.

Savez-vous pourquoi la mort est une ennemie pour l’homme ? Parce que pour l’homme, la mort c‘est la perte de tout ce qu’il a aimé, de tout ce qu’il a poursuivi, de tous ses travaux, de tous ses projets, de tout ce qu’il s’est acquis. La mort le dépouille de tout ce qui a fait sa vie jusque-là. Voilà pourquoi elle est une ennemie.

Mais pour le racheté elle n’est plus une ennemie, elle ne peut être qu’une alliée et vous allez le comprendre. Le jour où quelqu’un se convertit, Dieu le considère comme s’il était mort avec Jésus-Christ !

L’apôtre Paul a dit : J’ai été crucifié avec Christ. Ecoutez ce que l’apôtre Paul a dit : J’ai fait la perte de toutes choses ! L’apôtre Paul, le jour où il a rencontré Jésus-Christ sur la route de Damas, a absolument tout perdu ! ! Ses ambitions terrestres sont mortes. Il est mort à son ancien genre de vie.

Alors, la mort, ne pouvant plus rien lui prendre, puisqu’il a déjà tout perdu, devient pour lui un gain : C’est ce qu’il dira en Phil.1 :21 : Pour moi, vivre c’est Christ et la mort m’est un gain.

Paul n’était pas le pleurnichard à dire : Mon Dieu, mon Dieu ajoutez-moi quinze jours ou quinze ans à ma vie.

Non ! Quand il parlait de la mort, il disait : J’ai le désir de m’en aller et d’être avec Christ, ce qui est de beaucoup meilleur ! (Phil.1 :23)

Et ce n’était pas chez lui que de la vaine prose, qu’une théorie creuse. Quand viendra pour lui le moment de passer dans l’au-delà, juste avant sa décapitation sous Néron, il a écrira une lettre que tout le monde peut encore lire aujourd’hui, lettre qu’il termine ou presque par ces mots : " …le moment de mon départ approche, j’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais, la couronne de justice m’est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement". (2 Timothée 4 :7,8)

Voici comment je comprends la chose : la mort fait partie de la victoire, comme une entreprise qui a fait faillite mais qui, reprise par une autre, participe à la prospérité et aux bénéfices de la firme qui l’a reprise.

C’est ce que Paul avait bien compris ; cette vieille nature charnelle qu’il portait en lui contre laquelle il avait tant lutté, ce "vieil homme" duquel il disait : je ne fais pas le bien que je veux et je fais même le mal que je ne veux pas, cette vieille nature allait être laissée dernière lui comme un papillon laisse derrière lui l’enveloppe desséchée de sa chrysalide pour prendre son envol vers d’autres horizons. Ce cri qu’il avait lancé autrefois, dans l’épître aux Romains au chapitre huit : qui me délivrera de ce corps de mort ? Eh bien ce cri, auquel il avait été partiellement répondu par le don du Saint-Esprit, allait maintenant recevoir une réponse définitive par la mort de son propre corps. Pour Paul, c’était une amie qui lui ouvrait toutes grandes les portes du ciel.

Je vous pose la question : si la mort devait passer chez vous ce soir, ou demain, serait-elle une amie ? Serait-elle une victoire ? Renfermerait-elle les espoirs que vous avez pour une vie vécue sur un plan plus élevé ?

Ah ! bien sûr que si vous avez encore beaucoup à perdre, elle ne peut pas être une alliée. Ce serait la preuve que vous n’avez, ni perdu, ni rendu votre vie, parce que là où est votre trésor, là aussi est votre cœur. Si donc vous voulez encore sauver une vie "terre à terre" qui vole bas, au ras de pâquerettes, le Seigneur l’a dit : celui qui voudra sauver sa vie, (cette vie-là), il la perdra.

3-Quel va être votre choix ?

Mes amis, je bénis le Seigneur de ce que depuis que je lui appartiens, oui, je suis mort au monde. Cela ne veut pas dire que, à l’instar de Diogène, ce philosophe grec, je me suis dépouillé de tout pour n’avoir en tout et pour tout qu’un tonneau pour y vivre. Bien sûr que non ! J’ai eu en son temps une 2 CV comme tout le monde, mais ma vie n’était pas dans ma 2 CV. J’ai encore une voiture à présent et je l’apprécie ; j’ai une épouse, j’ai des amis, des enfants et je les aime mais ils ne sont pas ma vie ; j’ai un certain degré de confort et j’en bénis Dieu presque chaque jour, mais ce confort n’est pas ma vie. Ce sont là des choses naturelles, utiles, normales, que le Seigneur ne condamne pas, mais elles ne sont que passagères, elles nous sont prêtées pour un temps mais elles ne font pas ma vie. Avec Paul je dis : c’est Christ qui est ma vie.

Un cher frère, qui est auprès du Seigneur, avait appelé sa maison : "L’Abri Provisoire" parce qu’il n’y était que de passage, ce n’était qu’un abri provisoire.

Le jour ou je me suis donné à Christ, le Seigneur n’a pas fait de moi un ermite qui se retire de tout et qui se prive de tout, ce qui serait contraire à son enseignement sur le sujet puisque dans sa fameuse prière dite sacerdotale en Jean 17 où il a dit : "Père, je ne te prie pas de les ôter du monde mais de les garder du mal". Non, je ne me suis pas retiré du monde, j’ai abandonné le mal qui se fait dans le monde et maintenant c’est à Lui que j’appartiens ; le Seigneur peut venir me reprendre n’importe quand, je suis prêt à partir.

Alors, si ce soir vous vouliez simplement lui dire : Seigneur, je veux me tourner vers Toi ; j’aime mieux perdre ma vie dans tes mains percées par amour pour moi à la Croix, que de perdre ma vie dans les mains cruelles de la mort. Parce que c’est là l’alternative devant laquelle vous êtes placés.

Ou vous perdez votre vie entre les mains de Christ et vous en gagnerez une autre avec une autre dimension… ou bien vous garderez votre vie pour vous, vos centres d’intérêts resteront votre voiture, vos petits enfants, votre petit avenir, vos petits plaisirs qu’un jour vous allez perdre dans la mort. Tout ira dans un trou, pas seulement celui du cimetière, mais celui que la Bible appelle "le puits de l’abîme… préparé pour le diable et pour ses anges… où il y aura des pleurs et des grincements de dents". (Apoc. 9 :2 et Matt. 25 :30, 41)

Quant à moi, par la grâce de Dieu j’ai fait mon choix, j’ai tout perdu à la croix. Mais il faut saisir la nuance, il faut comprendre par là que j’ai perdu tout ce qui me perdait, tout ce qui me rendait malheureux. J’ai perdu mes péchés et la condamnation qui pesait sur mon âme, et rien d’autre. Dites-moi, est-ce que j’ai l’air malheureux ? Est-ce que j’ai une mine renfrognée ? Est-ce que j’ai une tête comme une cafetière ? Non, je ne suis frustré de rien ; j’ai toujours une auto que j’apprécie ; ma femme a un frigidaire, un aspirateur, un sèche-cheveux ! J’habite dans une maison que j’aime bien, j’ai des amis que j’aime bien, et j’ai encore une assez bonne santé, que j’aime bien aussi.

Je voudrais tellement que vous compreniez pourquoi Fernand Legrand est heureux ; il est heureux parce qu’en perdant tout, il a tout gagné. Absolument tout, j’ai gagné Christ et Christ est tout. Et si même un jour en conduisant ma voiture je trouve un arbre au milieu de la route, je sais où je vais, je suis en paix car Dieu dit en Romains 8 : "Il n’y a plus aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ".

Ah ! Si vous vouliez perdre votre vie, alors le Seigneur vous en donnerait une autre, la sienne, contre laquelle la mort ne pourra rien. Il a dit : "Celui qui croit en moi vivra, quand bien même il serait mort". (Jean 11 :25)

Jésus vous donnera une vie que la mort elle-même ne pourra qu’enrichir. Et cette vie, est-il écrit, elle est en son Fils : "Celui qui a le Fils, il a la vie ! !" (1 Jean 5 :12)

Mes amis, cela ne vous fait-il pas envie ? Quel message que celui-là ! Je le dis sans présomption, c’est le plus grand message du monde ; ce n’est pas le mien, c’est celui de la Bible ; si c’était le mien, ce ne serait pas le plus grand. La chose la plus importante du monde c’est de pourvoir regarder la Camarde en face et se dire : elle a reculé ! Elle a reculé le matin de Pâques, et elle reculera désormais toujours, le croque-mort n’aura pas toujours le dernier mot.

Celui qui aura le dernier mot, celui de la victoire, c’est le Fils de Dieu, et je me suis rangé de son coté, avec lui j’aurai donc le dernier mot.

Voulez-vous vous ranger de son coté, vous convertir à lui, c’est-à-dire perdre votre vie, quitter certains plaisirs, certains amis, certaines lectures, certains compagnies, certaines façons de parler, voire même certains façons de s’habiller ?

Voulez-vous perdre tout cela dans la repentance au pied de la Croix et dire :

Entre tes mains j’abandonne

Tout ce que j’appelle mien,

Oh ! Ne permets à personne

D’en jamais reprendre rien !

Seigneur je consens à tout perdre pour tout gagner.

Et le Seigneur vous sauvera et votre vie sera tout autre. Vous ne serez frustrés de rien. Vous ne perdrez que ce qui vous perd. Il comblera votre vie intérieure des richesses du ciel comme le pardon, la paix, l’assurance du salut. Et quand la mort viendra, alors vous serez prêts, prêts à tout quitter ; votre vraie vie ne sera plus dans des choses passagères, elle sera comme le dit l’épître aux Colossiens "cachée avec Christ en Dieu", réservée dans le ciel car c’est là que nous attendons d’aller bientôt.

Voulez vous venir avec nous ? Qu’aller vous décider ?

Choisissez qui vous voulez servir, a dit le prophète qui a ajouté : Voici j’ai placé devant vous la vie et la mort, choisissez la vie. Et la vie, c’est Jésus-Christ.

Dans les tout derniers instants de cette journée, avant de nous revoir demain et les jours suivants pour progresser dans cette étude, je vous propose de faire le point dans votre vie. Je vais prier courtement à la première personne du singulier pour que vous puissiez vous approprier cette prière, la suivre et la redire silencieusement à Dieu comme si elle était la vôtre :

Seigneur, je n’ai jamais été bien à l’aise devant la pensée de la mort. Quand j’y pense, la Camarde me fait peur. Demain j’irai peut-être au cimetière mais je ne suis pas prêt pour y rester. Je ne suis pas prêt à comparaître devant toi. Je veux m’y préparer ce soir. Je crois que Jésus a pris ma condamnation et est entré dans la mort à ma place. Je lui demande pardon pour mon genre de vie et pour les péchés que j’ai commis. Je crois qu’il a vaincu la mort par sa résurrection. Et parce que je crois qu’il est vivant, je veux me donner à lui et devenir son disciple. Merci, Seigneur, de m’accueillir ce soir.