Dans le chapitre 33 du livre de l’Exode dans l’Ancien Testament, nous trouvons un dialogue qui s’installe entre Moïse et l’Éternel. Moïse demande à Dieu : “Seigneur, fais-moi voir ta gloire”. Et l’Éternel répondit au verset 19 : “Je ferai passer devant toi toute ma bonté, je proclamerai devant toi le nom de l’Éternel”. Il lui a dit auparavant au verset 17 : “Je te connais par ton nom” ; il dit : “Tu ne pourras pas voir ma face, car l’homme ne peut me voir et vivre. L’Éternel dit : Voici un lieu près de moi ; tu te tiendras sur le rocher quand ma gloire passera, je te mettrai dans un creux du rocher et je te couvrirai de ma main jusqu’à ce que j’aie passé et lorsque je retournerai ma main, tu me verras par-derrière, mais ma face ne pourra pas être vue”. Moïse demande : “Seigneur, fais-moi voir ta gloire”. Il est surprenant de constater à quel point les hommes aiment voir et je donne des prolongements, des points de suspension de voir… au lieu de croire. Je pense à Thomas ; Saint Thomas, l’incrédule qui avait dit alors qu’il n’était pas présent lorsque les autres étaient là, lorsque le Seigneur est ressuscité mais qui a dit : « Moi si je ne peux pas mettre mes doigts dans ses mains, dans son côté, je ne croirai pas » et quand le Seigneur est apparu le Seigneur a montré ses mains et quand Thomas a vu les mains percées du Seigneur, il s’est plongé dans une merveilleuse adoration disant : “Mon Seigneur et mon Dieu”. Et le Seigneur Jésus lui a gentiment fait le reproche : « Tu crois parce que tu vois » “heureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru”. J’ai rencontré pas mal de chrétiens qui m’ont dit, et je les comprends, combien j’aurais aimé vivre du temps du Seigneur, le voir, le rencontrer, lui parler. C’est vrai dans un sens, mais avez-vous remarqué que le Seigneur avait été avec eux pendant plus de trois ans et qu’au bout de trois ans de ministère, ils n’avaient rien compris et qu’ils n’ont commencé à comprendre que lorsqu’ils n’ont plus vu le Seigneur. Un jour, Philippe s’est adressé à Jésus lui a dit : « Seigneur, fais-nous voir le Père ». Encore une fois, ils veulent voir et le Seigneur a dû lui dire gentiment, mais avec un reproche dans la voix : « Philippe, j’ai été si longtemps avec toi et tu ne m’as pas connu, Philippe ! Celui qui m’a vu a vu le Père ». Voyez-vous certains veulent aller plus loin, ils veulent voir plus loin il y avait même une terrible implication dans les paroles de Philippe en disant : « Fais-nous voir le Père et cela nous suffit » ; cela voulait dire : Jésus, toi, tu ne nous suffis pas, il faut aller plus loin que ta personne. J’ai entendu un jour quelqu’un qui a dit alors qu’on lui citait le texte : “Nous avons tout pleinement en Christ”, il a répondu : Eh bien moi, ça ne me suffit pas ! On doit aller plus loin, faire des expériences dans le Père, faire des expériences dans le Saint Esprit, comme s’il n’était pas écrit que “toute la plénitude de la déité habite corporellement en Lui” c’est-à-dire en Jésus.
Avez-vous aussi saisi que Moïse est tombé dans le traquenard ; lui aussi a dit : “Éternel, fais-moi voir ta gloire”. En fait, sans le savoir, il demande la mort, puisque le Seigneur va dire tout de suite après va lui dire : “Ma face ne peut pas être vue, l’homme ne peut pas voir ma face et vivre”. Nous allons voir ensemble ce que Dieu va donner à Moïse en échange. Dieu, est-il écrit, ne nous donne pas toujours selon nos demandes, mais il nous donne toujours selon ses richesses, il nous donne, est-il écrit dans l’épître aux Philippiens : au-delà plus que ce que nous demandons ou pensons. Au verset 17, je lis que l’Éternel dit : Je te connais par ton nom, Moïse. Tu demandes de voir ma gloire, ces gloires que tu ne peux pas voir et vivre, mais je te connais par ton nom. Lorsque le Seigneur a rencontré Zachée, cet homme qui était monté dans un sycomore pour le voir passer, il a levé la tête et bien qu’ils ne s’étaient jamais rencontrés, le Seigneur l’a appelé par son prénom, il lui a dit : Zachée, descend de ton arbre il faut qu’aujourd’hui je loge chez toi. Il le connaissait par son nom. Je me souviens qu’un de mes contremaîtres m’a dit un jour, je travaillais dans l’industrie, il m’a dit : Pour moi, vous êtes un numéro de matricule avec un coefficient de production. Non, Dieu ne nous voit pas comme un numéro de matricule, comme répertorié chez IBM. Il nous voit comme ses brebis desquelles il a pu dire : “Je connais mes brebis et je les appelle toutes par leur…”, non pas par leur numéro, mais je les appelle par leur nom. Moïse, je te connais par ton nom, c’est la première chose.
La deuxième chose il lui dit : Moïse, je proclamerai devant toi le nom de l’Éternel, je proclamerai le nom de l’Éternel ; il y a là un échange de connaissance, je te connais par ton nom et maintenant je me fais connaître à toi, une relation personnelle avec Dieu. Connaître Dieu le connaître vraiment, mais n’est-ce pas là la vie éternelle. Le Pharaon d’Égypte, lorsque Moïse est allé le trouver pour laisser sortir le peuple de l’esclavage a répondu avec hauteur : « L’Éternel, je ne connais pas ! » Ça s’est fini dans la mer Rouge, cette histoire-là… mais connaître Dieu le connaître d’une façon personnelle, le connaître comme son Dieu à soi, le connaître comme David pouvait dire dans le psaume 23 : “L’Éternel est… mon berger” ; il n’a pas dit : l’Éternel est un berger, c’eut été vrai ; il n’a pas dit : l’Éternel est le berger de mon père, c’eut été vrai ; il a dit : l’Éternel est mon berger à moi. Connaître le Seigneur comme son Sauveur personnel, non pas comme le Dieu de mes parents, le Dieu de mon église, le Dieu de mon pasteur, le Dieu de mes anciens mais comme mon Sauveur à moi.
Un : je te connais par ton nom,
Deux : je proclamerai devant toi le nom de l’Éternel et puis
Trois je ferai passer devant toi toute ma bonté. Ah, mes amis, les bontés de l’Éternel ! C’est un sujet qui nous prendrait du temps, qui nous prendrait des heures. Il y a ce que nous savons des bontés de Dieu, par exemple dans le domaine physique : je vois les bontés de l’Éternel. Vous n’avez pas le teint parcheminé de ces gens qui ont faim, vous portez des vêtements de bonne coupe, vous avez du côté du cœur, les messieurs portent toujours le portefeuille de ce côté-là, certainement quelques bonnes coupures sans compter celles qui sont à la banque. Pendant que je vous parle certainement que sur la cuisinière automatique mijote un civet de lièvre ou quelque chose de semblable, mais mes amis, j’ai l’air de plaisanter, mais tout cela ce sont les bontés de l’Éternel et qu’est-ce que les bontés de l’Éternel dans le domaine physique à côté des bontés de l‘Éternel dans le domaine spirituel. J’ai parlé du vêtement, mais avez-vous pensé à ce vêtement de justice, cette robe dont le Seigneur nous a revêtus de sa perfection à lui. Quand je parle de nourriture mais la nourriture de l’âme, le Seigneur Jésus est le pain de la vie qui rassasie pleinement, qui satisfait quand je parle des demeures éternelles, c’est les maisons du Père qu’il est allé nous préparer cela aussi ce sont les bontés spirituelles du Seigneur. Et puis, parmi les bontés de Dieu il y a ce qu’on pourrait appeler le côté négatif, ce à quoi nous avons échappé et que de dangers auxquels nous avons échappé, dangers dont nous sommes parfois conscients ou même inconscients. Que de choses qui nous ont été épargnées et dont nous ne prenons conscience que beaucoup plus tard. Et puis il y a tout ce que nous ignorons des bontés de Dieu et qu’il nous révélera un jour.
Donc, trois choses :
– je te connais par ton nom,
– je proclamerai devant toi le nom de l’Éternel,
– je ferai passer devant toi toute ma bonté et au verset 22 il dit : je te mettrai dans un creux du rocher. Je te mettrai dans un creux du rocher. Quand on pense à la vie de Moïse, on sait à quel point des tempêtes ont soufflé dans sa vie et le miracle, c’est qu’il a tenu. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il était dans ce rocher de protection du Seigneur comme nous sommes dans sa main, comme il l’a dit : Je garde mes brebis dans ma main et personne ne les ravira de ma main. Oui, je te mettrai dans un creux du rocher et quatrièmement ou cinquièmement il dit au verset 21 : Je te couvrirai de ma main jusqu’à ce que j’aie passé.
Dans ce geste, vous voyez ce geste, je fais devant vous la main qui s’étend et qui couvre quelque chose. Il y a deux sens : il y a d’abord le sens tout naturel de protéger – les protections du Seigneur dont je viens de parler ou ce à quoi nous avons échappé. Mais il y a un autre sens, et c’est de celui-là sur lequel je veux m’étendre. Le deuxième sens c’est de lui cacher quelque chose pour que Moïse ne voit pas. Moïse qui a dit : “Fais-moi voir…” et Dieu met sa main pour qu’il ne voit pas. J’étais jeune lors de la déclaration de la guerre et nous avons fui devant l’avance des armées allemandes et tandis que nous étions dans l’Artois, la Luftwaffe déchargeait des bombes et nous sommes arrivés après un bombardement nous étions dans la voiture de mes parents, j’étais assis à côté d’une tante et quand nous sommes passés, on éteignait les voitures en feu et on traînait des cadavres brûlés. C’est à ce moment-là que ma tante qui était assise à côté de moi a mis sa main sur mes yeux d’enfant pour que je ne vois pas ces scènes d’horreur. Ce geste, on le retrouve dans cette main du Seigneur qui s’étend sur Moïse pour qu’il ne voit pas. Dans le livre du Deutéronome au chapitre 29 une référence que je n’oublie jamais il est écrit : Les choses révélées sont pour vous et pour vos enfants, les choses cachées sont à l’Éternel. Il est surprenant de constater que la Bible nous parle très peu de l’occultisme, je me suis dit mais pourquoi Dieu ne nous en a-t-il pas dit davantage ? On voit des pages entières où les choses sont répétées, des pages même qui peuvent nous paraître répétitives, fastidieuses à lire et Dieu a voulu que cela soit mis dans sa Parole et quand il est question de l’occultisme, nous aimerions en savoir un peu plus eh bien Dieu nous demandons de ne pas aller y voir. Il nous cache certaines choses, il aurait suffi qu’il fasse écrier quelques lignes en plus, mais non il nous a simplement dit de ne pas aller y voir. Et si l’Éternel nous cache certaines choses, sachons-le, c’est pour notre bien ; car il y a toujours un danger de connaître et de voir avant le temps fixé par Dieu. Je pense à nos premiers parents ; nos premiers parents étaient dans un jardin d’Eden, dans un bonheur dont nous n’imaginons pas ce qu’il était. Dieu leur avait révélé ce qu’ils avaient besoin de savoir mais il leur avait caché une chose, il leur avait caché la connaissance du bien et du mal. Je ne pense pas que Dieu leur cacherait éternellement la connaissance du bien et du mal, je crois qu’avec la maturité, le temps passant, leur aurait révélé le bien et le mal sans danger ; mais voyez-vous, selon le texte de la Bible ils ont été voir, toucher à l’intouchable, ils sont allés soulever la main de Dieu et pour aller et voir et comme l’a dit quelqu’un : ils ont connu le bien sans plus pouvoir le faire et ils ont connu le mal sans plus pouvoir y résister.
La même chose se passe avec Moïse, souvenez-vous qu’il a demandé : Éternel fais-moi voir la gloire et Dieu dit non. Les siècles passent et quand nous arrivons dans le N.T. nous suivons le Seigneur sur ce qui est appelé le Tabor, la montagne de la transfiguration ; il est changé en gloire et parmi les deux personnes qui sont là, il y a Élie et Moïse. Justement, ce Moïse auquel il a dit : “Tu ne peux pas voir ma gloire”, mais maintenant, au temps opportun non seulement il voit cette gloire, mais maintenant il y participe, maintenant il est au centre de cette gloire.
Je me souviens avoir été invité pour faire une série de conférences d’évangélisation dans une localité en Suisse, à Rolle les amis m’ont reçu pendant presque toute une semaine et ils avaient réservé pour moi, au deuxième étage une chambre très confortable, mais qui ne servait pas habituellement et ça se passait au mois de janvier ; jusque-là la chambre n’était chauffée, forcément et pour ma venue ils y avaient installé un chauffage électrique avec thermostat. Quand j’y suis entré, il y avait une ambiance de quelque 18, 19° qui est montée, qui s’est stabilisée à 21, 22° très confortables, je le répète et au bout de 2 ou 3 jours, à mon grand étonnement, qu’est-ce que je vois, je vois un papillon qui volait dans la chambre. J’ai dit : mais ce n’est pas possible, un papillon au mois de janvier mais moi j’ai jamais vu un papillon au mois de janvier. Alors je me suis mis à réfléchir et je pense, je dis bien je pense avec prudence, avoir trouvé la réponse et que probablement vers le mois d’octobre, une chenille s’était introduite par une fenêtre entrouverte elle s’était changée en chrysalide à l’intérieur de la chambre et là, elle attendait le printemps, elle attentait le mois de mai ; mais à cause du chauffage électrique le mois de mai il est arrivé au mois de janvier c’est-à-dire il est arrivé beaucoup trop tôt et la chrysalide s’est ouverte, le papillon a éclos est sorti et j’ai plaint ce pauvre papillon. Il avait bien des fleurs en plastique ; mais les fleurs en plastique n’ont jamais nourri son papillon ! Que pouvais-je faire ? Je me souviens, j’ai ouvert la fenêtre à l’intérieur il faisait 22°, à l’extérieur il faisait moins 5° ! Il est parti, je suis convaincu qu’il n’a pas fait 300 m. Cela veut dire qu’il était né trop tôt ; il y avait un moment pour lui, il y a un moment choisi par la nature, un moment choisi par le Créateur, c’était le mois de mai, mais le mois de mai est venu trop tôt. Voyez-vous dans notre vie il y a un désir de voir et de connaître dont Dieu fait bien de nous préserver. Quand le peuple d’Israël est entré ou était sur le point plutôt de rentrer sur la terre promise, ils ont demandé à ce que 12 espions soient envoyés sur cette terre, pour voir ce qu’il en était ; encore une fois pour voir. Dieu leur avait dit que c’était un pays découlant de lait et de miel. Mais croire est tellement difficile on veut voir et ils sont allés voir ; Dieu leur a donné la permission mais ils ont insisté, car c’est eux qui ont voulu voir, ils sont partis et ils sont allés explorer et au bout de 40 jours, ils sont revenus éreintés, fourbus, et qu’est-ce qu’ils ont dit ? Ils ont dit : c’est un pays découlant de lait et de miel. Ils auraient pu s’épargner toute cette peine, il eut suffi de croire ce que Dieu disait, mais non. Là aussi, ils ont voulu voir et ils ont vu, seulement il y avait une chose que Dieu ne leur avait pas montrée. Certes, c’était un pays découlant de lait et de miel mais Dieu leur avait caché, il avait mis sa main dessus, il avait couvert cela ; ils sont revenus en disant : Oui, mais il n’y a pas que ça, il y a aussi des géants, des géants. Et ils se sont mis à décrier le pays, oui mais il y a des géants et savez-vous ce qu’ils ont dit : ils sont grands, ils sont grands, mais tellement grands nous étions à leurs yeux comme des sauterelles et si on garde les proportions ils ont dit : ils avaient des têtes grosses comme les boules de l’atomium à Bruxelles. Ils étaient grands comme la Tour Eiffel, ou comme le premier étage de la Tour Eiffel c’est-à-dire qu’entre-temps je me demande si pendant ces 40 jours ils n’ont pas poussé une pointe jusqu’à Marseille et qu’ils en ont attrapé le don de l’exagération. Voyez-vous, ça leur a coûté cher : ils voulaient voir au lieu de croire. Et nous savons que pour les 40 jours passés le châtiment a été d’errer pendant 40 ans dans le désert, car n’oublions chers amis que nos yeux, les yeux de notre tête, les yeux de la chair interprètent très mal ce qu’ils voient, la foi elle, elle se fie à l’interprétation de Dieu qui ne peut être qu’exacte.
Je me souviens quand j’étais petit, ma mère qui est pourtant très occupée, brodait et entre autres il y avait une broderie qui s’appuyait sur le dos d’un fauteuil, je revois toujours, sur un fond beige il y avait un coq le coq gaulois et à l’endroit c’était très beau. Mais ce qui m’a frappé c’est que, un jour j’ai regardé l’envers de la broderie alors là, l’envers de la broderie ça ne ressemble à rien sinon peut-être à un tableau de Picasso ; c’est invraisemblable, on voyait des bouts de laine, des bouts de fils qui passaient dans tous les sens mais ce n’était rien. Eh bien voyez-vous, notre vie c’est comme cela ; notre vie Dieu la brode si nous le laissons faire il a lui la tapisserie notre vie à l’endroit il brode d’en haut et il file, il tisse il brode notre vie ; et quand nous regardons notre vie d’en bas nous disons parfois n’est-ce pas : Qu’est-ce qui se passe qu’est-ce que je suis en train de faire, par quels moments je passe ces temps-ci mais je m’en sortirai jamais, ça n’a queue ni tête tout est contrariété, tout est contretemps, je tourne en rond. C’est vrai que notre vie nous ne la voyons que d’en bas, nous la voyons à l’envers mais un jour, mais un jour, mes amis, Dieu va nous rappeler à lui et là, il va nous retourner la broderie ou plutôt il va nous amener au-dessus de la broderie nous allons la voir à l’endroit et croyez-moi, comme nous la verrons du bon côté, de son côté, nous verrons si nous l’avons laissé broder notre vie, il n’en aura pas fait un tableau de Picasso. Le Seigneur, non, ne se sera pas trompé.
Je voudrais récapituler un peu ce que j’ai dit.
Moïse dit : Seigneur, fais-moi voir ta gloire ; Le Seigneur lui dit : l’homme ne peut pas voir ma gloire et vivre et il va lui donner 4 choses ou 5 choses, il va lui dire : Moïse je te connais par ton nom ; Moïse, je me fais connaître je te fais connaître le nom de l’Éternel. Moïse je fais passer devant toi toute ma bonté, Moïse je te mettrai dans le creux du rocher et puis surtout Moïse je te couvrirai de ma main. Une dernière chose : supposons donc, supposons que Moïse ait pu voir la gloire de Dieu et ne pas mourir. Qu’en aurait-il retenu ? Il en aurait retenu, je pense, ce que qu’on dit dans l’industrie il aurait eu comme un coup d’arc dans les yeux, un éblouissement et puis après quoi ? C’est parfois comme certaines heures de notre vie : elles nous impressionnent un beau message que l’on entend, ça nous éblouit mais un 1/4 d’heure après, souvent il n’en reste rien. Alors ce que Dieu lui a donné est-ce que ça ne valait pas mieux qu’une impression fugitive qui ne laisse pas trace. Je ferai passer devant toi toute ma bonté, je te connais par ton nom je te fais connaître le nom de l’Éternel, je te couvrirai de ma main, je te mettrai dans le creux du rocher. C’était là les choses que Dieu lui donnait en échange de ce qu’il demandait : Seigneur, fais-moi voir ta gloire. En attendant nous vivons par la foi, le jour viendra où le Seigneur nous enlèvera à sa rencontre et la foi se changera en vue, nous ne croirons plus, nous verrons nous serons avec lui nous verrons la gloire qu’il avait auprès du Père avant que le temps existe et nous la partagerons éternellement mais en attendant notre part sur cette terre c’est de le croire nous avons un cantique qui dit : nous, dont le bonheur est de te croire il parle il dit Seigneur nous te croyons nous mettons notre main dans la tienne et nous nous laissons guider par toi. Nous nous sommes souvent pris dans la brume et les nuages, nous tendons la main en haut toit tu es au-dessus et tu vois tout notre avenir est écrit dans ton livre devant et nous marchons par la foi. Que Dieu nous bénisse dans cette marche de foi avec Lui ! Amen.