PSAUME 107 : 5ème Partie v.33-43
" 33 Il change les fleuves en désert, et les
sources d’eaux en terre desséchée, 34 Le
pays fertile en pays salé, à cause de la méchanceté de ses habitants. 35 Il change le désert en étang, et la terre
aride en sources d’eaux, 36 Et
il y établit ceux qui sont affamés. Ils fondent une ville pour l’habiter ; 37 Ils ensemencent des champs, plantent des
vignes, et ils en recueillent les produits. 38 Il
les bénit, et ils deviennent très nombreux, et il ne diminue point leur bétail.
39 Ils sont amoindris et humiliés par
l’oppression, le malheur et la souffrance ; 40 Il
verse le mépris sur les grands, et les fait errer dans des déserts sans
chemin, 41 Mais il relève l’indigent et le délivre de
la misère, il multiplie les familles comme des troupeaux. 42 Les hommes droits le voient et se réjouissent,
mais toute iniquité ferme la bouche. 43 Que celui qui est sage prenne garde à ces
choses, et qu’il soit attentif aux bontés de l’Eternel. "
Lorsqu’on regarde ce Psaume 107 de près, on découvre
qu’il contient un riche cours d’histoire, de géographie et de prophétie
ayant une application spirituelle.
J’ai volontairement laissé de côté ces aspects
dans les quatre méditations précédentes, mais je voudrais les aborder avant
de dire adieu à notre Psaume.
Ce psaume pourrait être intitulé le Psaume des
changements merveilleux. D’un bout à l’autre, ce ne sont que variations,
bouleversements et rétablissements. A une cadence accélérée et pourtant
riche en détails minutieux, l’écrivain sacré fait passer devant nous une
vaste fresque très colorée, descriptive, pittoresque, avec des scènes qui
vont des quatre points cardinaux à l’infini du ciel, et qui toutes subissent
des modifications profondes pour des causes et avec un but qui nous sont décrits
avec soin.
Il vous intéresserait peut-être de savoir comment
j’ai été conduit à vous parler cinq fois de ce Psaume 107. J’ai trouvé
l’inspiration de ces messages un dimanche matin que j’étais au culte
d’adoration aux Gobelins à Paris. Un frère s’est levé et a lu ce Psaume
dont la richesse si longtemps cachée a brusquement éclaté devant moi et
s’est imprimée de façon indélébile dans mon esprit. Cette impression est
restée vivace au point qu’un an et demi après j’ai pu aller puiser de quoi
vous parler cinq fois sur ce chapitre.
Je pourrais encore vous citer d’autres messages
que Dieu m’a confiés, qui ont été en bénédiction à beaucoup, et qui
m’ont été inspirés à l’un ou l’autre de nos cultes. Ce n’est pas
dans des réunions exaltantes que Dieu fait toujours jaillir l’étincelle de
l’inspiration. Il se sert souvent du calme d’une réunion d’adoration. Et
c’est pourquoi je crois que le culte que nous rendons à Dieu est une grande
source d’inspiration, non seulement pour l’évangélisation, mais pour tout
ce qui touche à la vie chrétienne.
Et c’est pourquoi je vous invite, mes amis, à
venir au culte car si les autres réunions sont une source d’enrichissement,
celle du culte ne l’est pas moins, au contraire. Les cultes tels que nous les
pratiquons peuvent paraître à certains longs et monotones. On ne voit pas ce
qu’on gagne à venir au culte parfois si morne. Qu’ils sachent aujourd’hui
que rien n’est aussi morne et sans relief que le repos, mais que le repos est
la meilleure préparation avant l’effort. Le culte est un repos de l’âme
qui vous armera pour les combats de la vie.
I. Il
change les fleuves en désert
Cela n’arrive jamais sans cause. La raison de ce
changement nous est décrite au verset suivant : " À
cause de la méchanceté des habitants. "
Dès les premières pages de la Bible, cette vérité
se réalise. Que voyons-nous sortir du jardin d’Éden ? Quatre fleuves
qui portent la vie tout au long de leur cours. Ouvrez maintenant les dernières
pages de la Bible, là où se trouvent les cartes géographiques. Il ne reste
plus que deux fleuves, le Tigre et l’Euphrate. Quant aux deux autres, ils ont
disparu. La configuration du sol et du relief a changé d’aspect, et là où
il y avait la vie, il y a maintenant ces arides déserts d’Orient. Le péché
de l’homme a été jusqu’à affecter la nature dans des proportions que nous
imaginons bien mal avec le recul des siècles, mais dont Paul nous donne une idée
en Romains 8 : 19 " La
création tout entière a été soumise à la vanité et elle soupire et souffre
les douleurs de l’enfantement. " Voilà pour le passé.
Regardons vers l’avenir. Ésaïe 19 : 5-7
Le vieux prophète regarde le Nil, le fleuve fameux,
richesse, vie et orgueil de l’Égypte et, constatant la méchanceté des Égyptiens
dans leur haine contre Israël, il dit :
" Le fleuve deviendra sec et aride ;
Les rivières seront infectes,
Les canaux seront bas et desséchés, etc … "
Retenez cette prophétie. Il en sera ainsi, malgré
le fameux barrage d’Assouan. Ce barrage n’apportera pas la prospérité
escomptée car en même temps que s’élève ce barrage de béton, s’élève
aussi un barrage de méchanceté qui va arrêter la bénédiction millénaire
sur l’Égypte. Chacun sait d’ailleurs que la prophétie est en marche car le
Nil ne donne plus au pays qu’une partie de la fertilité des siècles passés.
Le désert a déjà gagné du terrain sur le fleuve. Chacun sait aussi que les
sources et le cours du Nil sont à la merci d’une saute d’humeur des Éthiopiens
chez qui il prend sa source, et que détourner le cours d’un fleuve est à la
portée du génie bienfaisant ou malfaisant de l’homme.
Une fois déjà dans le passé, le fleuve s’est
changé en sang. Une fois encore il changera en désert.
J’ai aussi connu des hommes qui étaient comme ces
grands fleuves. Vous auriez dit d’eux : rien ne les détournera de la
Parole du salut, rien ne viendra assécher leur enthousiasme naissant pour la
cause de l’Évangile. Pour suivre Jésus, ils ont fait des sacrifices. Dans
leur décision, vous les auriez vus immuables comme le Nil. Mais un jour le
niveau a baissé ; on n’a pas pris garde au début, on a cru que c’était
saisonnier, occasionnel, mais il n’en était rien. Le niveau de leur vie
spirituelle baissait toujours Et un jour, ce qui restait de vie est devenu
putride et corrompu. Le fleuve de vie, avant de faire place au désert, était
devenu un cloaque de pestilence.
Quelle en est la cause ? " À cause
de la méchanceté … " Votre vie est habitée par Dieu ou par
quelqu’un d’autre. Quel est l’habitant de votre vie ? Si ce n’est
pas Dieu, ce sera vous-même et le péché et Satan. Ces habitants-là sont des
spécialistes de la dégradation. Et si vous leur laissez votre vie entre les
mains, ils n’auront de cesse qu’ils n’en aient fait un désert.
II. Il
change les sources d’eau en terre desséchée
Toute l’histoire de la nation d’Israël est écrite
dans cette phrase. À cause de leur méchanceté, Dieu leur fermait les écluses
du ciel. Les torrents séchaient. Les cultures dépérissaient et le désert
s’installait là où une floraison abondante avait poussé et une population
active avait prospéré. Dans son appel, Israël devait être une source de bénédiction
pour le monde et apporter le salut jusqu’aux confins de la terre habitée ;
mais à cause de leur méchanceté, les Juifs sont devenus un sujet de mépris
et de sarcasmes dans le monde, une nation desséchée que les autres foulent aux
pieds comme si elle n’existait pas.
Outre Israël, d’autres nations ont subi le même
sort. Babylone, la splendide, a vu sa splendeur s’éteindre aussi brusquement
qu’une supernova dans le ciel étoilé, et cela à cause de la méchanceté et
de la dureté de ses habitants. Le vieux Jérémie avait regardé de son œil
prophétique l’orgueilleuse cité et d’elle, il avait dit : Jérémie
51 : 36, 37, 43 " Je mettrai à sec la mer de
Babylone. Je ferai tarir sa source. Babylone sera un monceau de ruines, un
repaire de chacals, un objet de désolation … une terre aride et déserte où
personne n’habite et ne passe. " Cette prophétie s’est réalisée avec une
exactitude qui bouleverse l’observateur impartial.
Quand Jérémie a prononcé ces paroles, Babylone
avait atteint le sommet de sa gloire. Ces paroles devaient paraître incroyables
et irréalisables. Mais, parce qu’elles étaient paroles de Dieu, elles
s’accomplirent. Pour abattre une nation, l’Éternel ne doit pas attendre
qu’elle soit amoindrie. C’est au faîte de sa gloire que Babylone tomba.
Pour abattre un chêne, il ne faut pas attendre que le tronc soit pourri :
une bourrasque abat celui dont la tête au ciel était voisine. (Le chêne
bicentenaire dit de Marie-Antoinette dans le parc de Versailles s’est abattu
lors du Lothar de 1999). Il ne faut pas davantage que l’homme attende d’être
vieux pour mourir, ni d’être malade pour souffrir. Ce n’est pas la source
qui choisit l’heure où elle tarira, c’est Dieu ! Et cette heure
sonnera pour tout homme qui dans sa méchanceté atteindra la limite de la
patience de Dieu. Et lorsque cette heure sonnera, la gloire de cet homme, la
source de sa vie fut-elle abondante, elle tarira dans l’heure.
Quand Dieu a dit au riche insensé qui a cru qu’il
en avait encore pour des années (réserves) : " Cette
nuit, ton âme te sera redemandée. " Il
en fut comme l’Éternel avait dit : (Luc 12 : 16-20).
Et, c’est d’ailleurs aussi quand la civilisation
occidentale aura atteint son apogée sous la conduite de l’Antichrist, au
moment où tous leurs problèmes paraîtront réglés, au moment où ils diront
" Paix et sûreté " qu’une ruine soudaine les atteindra.
Mon ami, ne regarde pas à ton abondance pour juger
d’une chose, regarde à ton péché et juge-toi toi-même avant que Dieu ne
tarisse ton abondance et ne transforme ta vie en désert éternel.
Songez aussi que vous êtes ‘grand’ comme le dit le verset 40. Grand par votre vocation
d’homme que vous tenez de Dieu. Et qu’en tant qu’homme vous dominez toute
la création d’une hauteur écrasante. Mais sachez que c’est à cette échelle
que vous désobéissez. La cruauté du tigre n’est pas comparable à la cruauté
humaine, car c’est sur un plan différent que les deux s’exercent.
Si donc un homme est cruel, ou débauché, ou
vaniteux, ou égoïste, ou méchant, il l’est sur le plan redoutable de la
responsabilité humaine, et son péché prend une importance telle qu’il
n’aura pas d’autre juge que le Maître de l’univers.
L’iniquité d’un homme ne monte pas moins haut
que le ciel ! Fils prodigue : J’ai
péché contre le ciel.
De Sodome et Gomorrhe, il est dit que leur iniquité montait jusqu’aux cieux.
Et qu’étaient ces deux villes avant leur jugement sinon ce pays fertile du
verset 34. Beau comme un jardin de Dieu. Il n’y avait pas de contrée plus
fertile que cette vallée. Mais en une seule heure de la nuit, une immense déflagration,
non seulement raya les deux villes de la carte du globe, mais projeta sur tous
ses environs une couche de sel pétrifié qui fit de cette région une contrée
qui aujourd’hui encore porte les stigmates de la malédiction.
Oui, le salaire du péché, c’est la mort. Et
jugez vous-même de quelle mort un homme est frappé quand Dieu l’abaisse de
sa grandeur et l’envoie dans les déserts sans chemin du verset 40, c’est-à-dire
un lieu qui ne conduit nulle part. Et c’était bien là ce que je ressentais
avant ma conversion. Déjà la sentence était passée sur mon péché, et je
sentais que je menais une vie qui ne me conduisait nulle part. Qu’est-ce que
je suis venu faire sur cette terre ? Rien de ce que je faisais n’avait un
sens profond et durable. Tout avait sa fin en soi. Et rien n’est plus pénible
pour l’homme qui a été créé avec un but, que de s’apercevoir qu’il
n’a pas de but valable. La pensée de l’éternité, cette dimension éternelle
qu’il porte en lui, ne peut s’accommoder de cette restriction de néant que
sont ces chemins qui ne conduisent nulle part.
- Le psalmiste nous donne la cause de ce changement
malheureux : " À cause de la méchanceté ". Mais
maintenant qu’il va nous parler de changement heureux, il ne va pas nous
donner la cause. C’est en vain que nous en chercherions une. Aurait-il oublié
de les mentionner ? La Bible n’oublie jamais rien. Ses silences sont
souvent ses réponses. Si le péché de l’homme est la cause de sa perdition,
il n’y a rien dans l’homme qui soit la cause de son salut. En nous, Dieu ne
peut trouver que des raisons pour nous maudire.
Alors, c’est en Lui-même qu’il trouvera des
raisons pour nous bénir. Ce ne sera donc pas à cause de nous, mais à cause de
Lui. Si notre péché est la cause de notre malédiction, Dieu, ‘Il’, celui
qui change tout est la cause de notre salut.
Ce n’est pas, dit la Bible, " à cause des œuvres de justice que nous aurions
faites, mais selon sa miséricorde " (Tite 3).
" Et
c’est par la grâce que vous êtes sauvés … cela ne vient pas de vous. "
Oh, mes amis, laissez-moi célébrer cette Grâce
qui n’a pas eu besoin de moi pour me sauver ! Cette grâce à qui je
n’ai rien apporté, mais à qui je dois tout parce qu’elle m’a tout donné.
Quoi, mes amis, cela vous semble-t-il étrange que
Dieu agisse ainsi, alors que nous trouvons tout naturel qu’une maman doive
chercher des causes pour châtier son enfant, mais n’en cherche aucune pour
l’aimer. La raison de son amour n’est pas dans l’enfant, elle est en
elle-même. Et cet amour précédera sa naissance, et si le malheur le veut, il
survivra à sa mort.
Et si Dieu peut ‘renverser la vapeur’ dans nos
vies et en bouleverser le cours pour notre plus grand bien, c’est parce qu’Il
a ôté de sa vue le spectacle irritant de nos péchés.
Là aussi, il s’y est pris sans nous. Il a pris un
corps comme le nôtre. Il a tendu sa face aux soufflets, sa face aux crachats,
son dos aux coups, et ce corps, il l’a donné pour qu’il fut supplicié sur
la croix des criminels. Et là, le châtiment qui nous donne la paix est tombé
sur Lui. Il a connu dans ces heures sombres ce dont nous parlions tout à
l’heure : le désert de la solitude – car tous
le désertèrent – le desséchement du corps (car : j’ai
soif) et
de l’âme, le mépris, la honte, ces chemins du désert qui ne conduisent
nulle part, l’aridité de nos péchés. Il a pris tout cela à son compte,
afin que le péché et la mort étant …, Dieu puisse nous pardonner et nous bénir.
Ainsi, mes amis, cessez de tourner vos regards …
… pour y découvrir une raison d’espérer. Il n’y a en vous que désespoir
et mort. Tournez vos regards vers Jésus mis en croix et trouvez en Lui seul la
raison des bénédictions que Dieu veut vous dispenser dès aujourd’hui.
Regardez maintenant.
Il
change le désert en étang
Et cela n’est déjà plus qu’une demi-prophétie,
car si vous allez en Israël aujourd’hui vous verrez que le désert redevient
fertile.
Un peuple sorti des nations où il vivait exilé
depuis 2000 ans, se remet au travail et le désert recule et se remet à
fleurir. Et ceci n’est qu’un début. La prophétie s’accomplira à la
lettre.
Et la même chose peut arriver dans une vie
d’homme.
Si même votre vie était un désert sans fleur …
… chrétienne : Recevez Jésus-Christ dans votre vie et vous la verrez
fleurir et embaumer du parfum du ciel. Celui qui a pu changer le fleuve en désert,
qui a pu vaincre le péché à la croix, est aussi celui qui peut changer un désert
en étang. D’un déserteur comme le fils prodigue, il en fait un homme entièrement
nouveau qui ressemble aussi peu à l’autre que la vie ressemble à la mort. Le
Père ne dit-il pas de lui : " Mon fils … mort … vie… "
Un désert – un étang.
Il
change la terre aride en source d’eaux
Regardez à la mer Morte hier, et aujourd’hui
encore, quelle aridité ! Quelle mort ! Qui voudrait croire qu’un
jour cette mer va changer d’aspect et produire la vie à l’égal de toutes
les mers du monde.
Depuis toujours, le Jourdain aux eaux vivantes vient
se jeter dans la mer Morte, mais elle ne change pas pour autant. Au contraire,
elle se dessèche lentement, et cela malgré l’apport d’eau du Jourdain. Son
avenir est écrit dans la prophétie en ces termes : Ézéchiel 47, Le
prophète voit un torrent sortir de Jérusalem (gouvernement mondial), du trône
de Dieu, descendre dans la vallée, entrer dans la mer salée et la transformer
en mer vivante remplie de poissons, car tout vivra là où passera le torrent
qui sort du trône de Dieu. Je ne sais pas si nous verrons
l’accomplissement de cette prophétie, mais en tout cas le temps s’est
approché.
Mais ce qu’on peut voir se réaliser
aujourd’hui, c’est un changement analogue dans une vie d’homme. Une vie
qui passe en un instant de l’aridité à la fertilité.
Il y a peut-être parmi nous ce soir des amis qui
sont comme cette mer Morte. Vous n’avez pas la vie éternelle. Or, quiconque
n’a pas la vie éternelle est mort pour Dieu. Et comme la mer Morte reçoit
les eaux du Jourdain sans jamais changer rien à sa nature, de même vous
recevez du monde, et depuis toujours, une vie, des impressions, des avantages,
une éducation qui ne changent rien à votre genre de vie et à votre
destination éternelle. Avec les années qui passent, malgré tout ce que la vie
vous a apporté, vous vous sentez amoindri, moins sûr de vous-même.
Mes amis, n’avez-vous pas encore compris que si 20
ou 30 années de vie sans Dieu n’ont encore rien changé en vous, quelques années
de plus ou de moins ne changeront rien. N’avez-vous pas encore saisi que
toutes les ressources naturelles de la vie mises ensemble ne changeront rien à
votre vie. Le salut de la mer Morte ne se trouve pas dans l’apport naturel du
Jourdain, cet apport d’eau douce fut-il doublé. Ce qui le sauvera, c’est un
apport surnaturel, c’est la source qui sort du trône de Dieu.
La vie que le monde donne est vouée à la mort. La
vie que Jésus donne, c’est le salut parce qu’il vient du trône de Dieu
jusqu’à votre cœur, via la crèche et la croix du Calvaire. – Le jour où
…fera irruption - se déversera en vous - sauvé !
Permettez-moi un dernier mot pour essayer de vous
convaincre de la nécessité de recevoir Jésus-Christ dans votre cœur pour être
sauvé. Dans votre vie aride, Dieu veut y mettre sa fertilité. Nous avons vu la
mer Morte et ce qui va arriver. Voyons maintenant ce qui est arrivé pour nous
servir d’exemple.
Dans le désert de Sinaï, les Hébreux sortis d'Égypte
avaient soif. La chaleur était torride, le sable brûlant, le soleil
implacable, et l’eau était rare. Dans ce décor aride, il y avait quelque
chose de plus aride encore, un Rocher. Et c’est de ce rocher que Dieu a fait
sortir de l’eau.
S’Il avait dit à Moïse : creuse un trou et
tu y trouveras de l’eau ; ou s’il avait dit : frappe le sol de ton
bâton et il en sortira de l’eau, c’eut été un grand miracle. Mais les
hommes auraient tôt fait d’attribuer l’eau salutaire à un phénomène
naturel. Mais pour que l’on sache que c’était Lui qui intervenait, Il a
choisi ce qui était le plus aride, le Rocher, et il en a fait sortir de l’eau
en le frappant. Or, rien comme le cœur humain n’est aussi aride qu’un roc.
Dieu choisit peut-être ce soir le plus aride parmi nous, le plus indigne des pécheurs,
un Saul de Tarse, une Marie de Magdala, une vie que rien ni personne n’a pu
transformer. Et pour qu’on sache que c’est Lui qui sauve, il sauvera cette
personne.
N’ayez crainte, mes amis, Dieu ne veut pas vous
frapper. Il veut vous changer. Mais, pour vous changer, Il a dû frapper
quelqu’un. Il a frappé son Fils. Car sur la croix, Jésus avait revêtu notre
dureté de rocaille, notre aridité, notre vie condamnée ; et Il fut à
notre place frappé d’une mort d’où jaillit pour nous la vie, d’un châtiment
d’où jaillit pour nous la paix.
Tournez-vous vers Lui, dans la repentance et la foi.
Acceptez dans votre cœur le Sauveur frappé pour vous, et vous verrez alors le
même miracle se produire en vous, la même source jaillissante sortir de votre
vie. L’aridité de votre vie se transformera en un lieu plein de sources …