C’est en pleine nuit, à deux doigts de se donner la mort, qu’un
gardien de prison épouvanté se jeta à genoux devant deux de ses prisonniers
en leur demandant :
" Mes seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? ".
Paul et Silas, car c’était eux, lui répondirent : " Crois
au Seigneur Jésus et tu seras sauvé " (Actes
16 :30,31).
Que faut-il faire pour être sauvé ? – Croire, avoir la foi.
Non pas la foi en n’importe quoi ou n’importe qui mais la foi en Jésus-Christ
de qui l’apôtre Pierre a dit que " sous
le ciel il ne nous a été donné aucun autre nom par lequel nous puissions être
sauvés ". (Actes 4 :11).
Si donc nous parlons de la nécessité de croire pour être
sauvés, qu’il soit entendu une fois pour toute que c’est de la foi au seul
Sauveur du monde qu’il s’agit
Laissez-moi ajouter que contrairement à ce qui est
couramment avancé, la foi en tant que telle ne sauve pas et n’a jamais sauvé
personne. Ce n’est pas la foi qui sauve ; ce qui sauve c’est le
Sauveur, et ce Sauveur c’est Jésus-Christ. Mais si Jésus-Christ est le seul
sauveur, la foi est le seul moyen, la seule porte d’accès au salut qui lui
est en Jésus-Christ. Vous pouvez donc avoir la plus grande foi du monde et être
perdu si ce n’est pas en Jésus seul que vous croyez. Et d’autre part, le
Christ sauveur vous sera inaccessible si vous n’avez pas la foi.
Quelqu’un demandera peut-être :
Pourquoi
Dieu exige-t-il la foi pour être sauvé ?
Dieu ne nous demande-t-il pas quelque chose de trop difficile ? Ne
nous demande-t-il pas l’impossible en demandant la foi ? En nous
demandant de nous mouvoir dans un domaine qui échappe aux sens, ne nous met-il
pas dans la position de cette pauvresse, dont parle le poète Edmond Rostand,
qui par une froide journée d’hiver essayait d’emporter dans sa brouette un
rayon de soleil pour réchauffer sa maison sans feu. N’est-ce pas cet
inaccessible qu’il nous demande ? Si cette déduction est juste, il n’y
a plus qu’un pas à faire pour trouver de la dureté en Dieu. Mais ce n’est
pas dans sa dureté que Dieu a fixé la foi comme moyen d’accéder au salut.
Il nous faut toutefois reconnaître au Créateur et Maître de l’univers le
droit de choisir car à cause de nos péchés contre lui, nous sommes ses débiteurs
et nous devons le rencontrer sur la base de ses
propositions.
Dieu n’a d’ordre à recevoir de personne. Un créancier de ce monde en
fixant le taux d’intérêt et le mode de paiement, pensera avant tout à ses
avantages . Mais Dieu, dans son choix, n’a pas été guidé par son intérêt,
il a été guidé par son amour et en demandant la foi nous pouvons être sûrs
que c’était ce qui pouvait le mieux nous amener au salut. Je réaffirme avec
force que les raisons qui l’ont poussé à demander la foi ont été dictées
par son amour.
Voyons quelques-unes de ces raisons de son choix de la
foi pour être sauvé.
1.
Pour une raison de correspondance ou d’affinité.
La première raison c’est pour qu’il y ait
correspondance et affinité entre lui et nous.
Déjà à l’école primaire on nous apprend qu’on ne
peut additionner que des unités d’un même ordre. Un ordinateur plus un
cheval, ça ne s’additionne pas; ça ne fera jamais qu’un cheval plus un
ordinateur. Vous ne pouvez pas faire entrer un cheval dans un PC ni un PC dans
un cheval. ! Autre exemple, l’électricité s’exprime ou s’explique
en watts, ohms, ampères, volts, etc...Il ne viendrait à personne l’idée de
parler d’électricité en termes d’hectares, ou d’hectolitres, ou en
javelots ou autres termes d’athlétisme. Cela vaut pour nos relations avec
Dieu. Certaines choses ne s’expriment qu’avec des mots appropriés. Un homme
demanda un jour : Monsieur le pasteur, prouvez-moi mathématiquement
l’existence de Dieu. Il s’entendit répondre : Prouvez-moi théologiquement
l’existence de l’électricité !
Il faut traiter avec Dieu sur la base de ce qui lui
correspond
Si Dieu était uniquement mathématicien, pour être
sauvés il nous faudrait présenter un diplôme de math-sup, tant pis pour ceux
qui ne sont forts qu’en orthographe !
Si Dieu était l’Apollon des Grecs, il exigerait un
premier prix de Conservatoire pour être sauvé. Je n’aurais aucune chance et
ne sachant que choisir entre la flûte de Pan et sa lyre, comme au rois Midas de
la mythologie, il aurait tôt fait de me faire pousser des oreilles d’âne !.
Si Dieu était l’Hercule aux douze travaux, seul ceux
dotés de solides biceps seraient sauvés.
Mais nous n’avons pas à nous exprimer en termes de force, de musique
ou de mathématique. Dieu,
est-il, écrit est esprit (Jean 4 :24) et nous ayant créé à son image
il nous a donné un
esprit,
il nous demandera donc ce qui nous est commun, ce sera une
base spirituelle.
Et parce qu’il est écrit, Dieu
n’est pas un fils d’homme pour mentir, et qu’il est encore écrit qu’en
lui il n’y a pas l’ombre d’une variation, parce qu’il est entièrement digne de confiance,
nous ne pourrons traiter avec lui, et lui avec nous, qu’en terme de confiance,
et qui dit confiance dit foi.
Ainsi le
caractère spirituel de la foi correspond au caractère de Dieu, comme l’art
et la musique à Apollon, la force à Hercule et l’ampère à l’électricité.
Mais il y a plus encore.
Si la foi dans son sens sacré est une denrée rare,
dans le sens profane ou séculier elle est au contraire très courante et nous
l’employons de nombreuses fois par jour. La foi est un monde où nous nous
mouvons quotidiennement :
Le mot fiançailles n’a-t-il pas la foi pour racine ?
C’est par la foi mutuelle que les époux s’engagent
pour la vie.
C’est sur la foi d’une recommandation que nous
prenons un engagement.
C’est par la foi que nous abandonnons une lettre dans
une boite postale et que nous croyons qu’elle arrivera à destination.
C’est par la foi que nous travaillons une semaine ou
tout un mois avant d’être payés
C’est par la foi que nous croyons aux promesses électorales.
Or, nous dit la Bible dans l’épître de Jean chapitre 5 et verset 9 " Si nous recevons le témoignage des
hommes, le témoignage de Dieu est plus grand "
Si donc les valeurs profanes sont parfois dignes de foi, combien plus les
valeurs divines ne devraient-elles pas l’être ! Et si la vie sur la
terre serait impossible sans un minimum de confiance, c’est-à-dire de foi,
combien plus la vie éternelle est-elle impossible sans la foi.
La deuxième raison :
2.
Pour que personne ne s’attribue la gloire du salut.
Dieu dit en Eph. 2 :8 " C’est
par la grâce que vous êtes sauvé, par le moyen de la foi ,cela ne vient pas de vous, c’est un don de Dieu,
ce n’est pas par les œuvres afin que personne ne se glorifie "
Si le salut se gagnait par nos œuvres et nos efforts, nous ne saurions
jamais quand nous en aurions fait assez et le salut resterait une perpétuelle
incertitude, et une fois sauvés (si tant est que cette extravagance soit
possible), nous pourrions nous en décerner tous les mérites et les honneurs,
et une fois arrivés au ciel nous mettre à chanter : " Gloire à
ma bonté, Gloire à ma générosité, Gloire à ma persévérance, enfin Gloire
à moi tout court ". Un salut acquis et chanté sur la base de nos mérites
sèmerait la confusion parmi les musiciens du ciel qui n’ont jamais appris
d’autre chant que celui qui nous est rappelé en Apoc.5 :8 à 14 où l’Agneau
de Dieu est le thème central et dont voici le résumé : " Tu es digne...car tu as été
immolé, et tu as acheté pour Dieu par ton sang des hommes de
toute tribu, et langue, et peuple, et nation, et tu les a fait rois et
sacrificateurs pour Dieu...Digne est l’Agneau qui a été immolé de recevoir
la puissance, la richesse, la sagesse l’honneur la gloire et la bénédiction
aux siècles des siècles, Amen ! ".
Un salut basé sur nos mérites jurerait avec tout ce qui se fait et se
dit dans le ciel. L’apôtre Paul n’aurait plus qu’à se voiler la face et
faire son mea culpa, lui qui sous l’inspiration du Saint Esprit a écrit dans
sa lettre aux Romains 4 :5 " A
celui qui ne fait point d’œuvre mais qui croit (en Jésus-Christ), sa foi est
comptée à justice ". Paul, appelé à juste titre le docteur de l’Eglise
aurait alors de terribles comptes à rendre pour avoir induit le monde en erreur
....si une pensée aussi extravagante peut être envisagée.
Mais il y a aujourd’hui un certain courant de théologie
qui dit qu’on peut être sauvé par les œuvres parce que ce serait déjà une
grâce que de faire une œuvre ! Ce raisonnement subtil qui n’est
qu’une mauvaise dialectique est heureusement battu en brèche par l’apôtre
Paul lui- même qui, dans le même texte que je viens de lire, a pris la précaution
de dire : " Or, à celui qui fait des œuvres, le salaire n’est
pas compté comme une grâce mais comme un dû ". Il est encore plus
précis quand au chapitre 11 de la même épître il dit au verset 6 :
" Si c’est par la grâce, ce n’est plus sur la base des œuvres,
autrement la grâce n’est plus la grâce ". Sur le plan du salut,
ces deux choses que sont les œuvres et la foi s’opposent et se
court-circuitent comme lorsqu’on fait se toucher deux fils électriques :
ça crache feu et ça fait sauter le commutateur central. Le salut est une pure
grâce à laquelle la foi seule donne accès, et cela afin que personne ne
s’en attribue la gloire qui revient à Dieu seul.
Mais Dieu a vu venir le jour où certains hommes qui
tournent la grâce de Dieu en licence allaient dire : " Moi,
j’ai la foi, et puisque c’est la foi qui sauve, je suis sauvé envers et
contre tout ; quel que soit mon genre de vie, je suis sauvé ! ".
Dieu avait prévu cette aberration, aussi a-t-il guidé la pensée de Jacques
pour nous dire dans son épître (2 :20) : " La foi sans les
œuvres est morte ". Dieu veut que la foi invisible s’inscrive en œuvres
visibles sur la terre. C’est d’ailleurs ce que Dieu lui-même a fait. Sa
pensée créatrice invisible s’est inscrite dans l’univers visible.
C’est ce que dit Rom. 1:20 " Les
perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité se
voient comme à l’œil dans les chose qu’il a créées ".
Lui-même le Dieu invisible s’est rendu visible dans son incarnation, au point
que l’apôtre Jean a pu écrire (1 :1) : " ...ce
que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons
contemplé et que nos mains ont touché... ".
Son amour invisible s’est inscrit de façon visible dans le don de son Fils
unique avec pour point culminant le drame sanglant de la Croix. Ce qui revient
à dire que seule la foi en Jésus-Christ sauve et que cette foi-là Dieu seul
la voit parce que lui seul lit dans les cœurs. Mais Dieu veut que ceux qui nous
regardent en voient un aperçu en faisant dire à Jacques : Montre-moi
ta foi par tes œuvres.
Je vais donc vous parler de quatre moyens d’inscrire notre foi de façon
visible d’où le titre de notre rencontre : Les quatre compagnons de la foi qui,
je le précise, seront vus en relation directe avec le salut.
·
– La confession des lèvres.
Le premier compagnon de la foi est ce que Rom.10 :8,9
appelle la confession des lèvres ou, si l’on préfère, le publier de la
bouche, le dire avec la langue. Voici ce que dit le texte : " La parole est près de toi, dans ta
bouche et dans ton coeur, c’est la parole de la foi. Si de ta bouche tu
reconnais Jésus comme Seigneur, et si tu crois dans ton coeur que Dieu l’a
ressuscité des morts, tu seras sauvé. Car du coeur on croit pour la justice et
de la bouche on en fait la déclaration pour le salut".
L’affirmation publique par le moyen de la parole
est un corollaire indispensable de la foi qu’on a dans le coeur. Ce n’est là
qu’un prolongement de ce que disait déjà le psalmiste l’Ancien Testament :
" J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé " (Ps.116 :10).
Et l’apôtre Paul s’appuyant sur ce texte conclut par ces paroles : " Nous aussi nous croyons et
c’est pourquoi nous parlons ". (2 Cor. 4 :13)
Quand, tout au début de l’Eglise, commencèrent
les premières persécutions, les apôtres Pierre et Jean furent enjoints avec
menaces de se taire et de ne plus enseigner au nom de Jésus ; ils répondirent
bravement : " Nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous
avons vus et entendus " (Actes 4 :20) La foi qui communique avec
Dieu et parle avec lui dans le secret de l’âme, pour être vraie doit se
traduire par le langage des lèvres car, et c’est Jésus lui-même qui le dit :
" c’est de l’abondance du coeur
que la bouche parle " (Matt.12 :34).
Si donc vous avez donné votre coeur
au Seigneur, tout le monde autour de vous doit le savoir par une vie changée
mais aussi par le témoignage verbal afin que ceux qui vous connaissent sachent
comment vous êtes arrivés au salut et surtout comment ils peuvent y parvenir
eux-mêmes. Depuis plusieurs années je m’adresse aux foules par la prédication,
mais il n’en a pas toujours été ainsi. Bien avant d’entrer dans le ministère
et dès ma conversion tous les étudiants de ma classe et mes professeurs ont été
mis au courant. Et quand je suis entré dans la vie active, tout le monde a su
de quel bois je me chauffais. Ainsi que mes voisins, mes amis et mes
connaissances, mon médecin, mon assureur..... ; même le gérant du cinéma
où, jeune garçon, j’entrais autrefois sans payer, savait la nouvelle
direction qu’avait pris ma vie, surtout quand j’ai été lui restituer
l’argent que moi le resquilleur je lui devais !
·
– Le baptême.
On lit dans Marc 16 :16 " Celui qui aura cru et qui aura été
baptisé sera sauvé ; celui qui n’aura pas cru sera condamné ".
Ce sont là les paroles mêmes du Seigneur.
Le baptême est le deuxième compagnon visible de la
foi. Lorsque quelqu’un se repent de ses péchés et met sa foi en Jésus-Christ,
Dieu entre en action dans sa vie par le Saint Esprit, il opère en lui le baptême
intérieur du Saint Esprit. C’est là un acte invisible qui met le nouveau
converti dans l’Eglise invisible qui est appelée le corps de Christ selon ce
qu’en dit 1 Cor.12 :13. C’est le seul texte de la Bible qui nous
explique, j’ai bien dit explique,
ce qu’est le baptême du Saint Esprit :
" Nous avons tous été baptisés d’un seul Esprit pour.....pour quoi ? pour
être (ou pour former) un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves soit
hommes libres , ou selon une variante : " C’est
pour être (former) un seul corps que Juifs et Grecs, esclaves ou libres nous
avons tous été baptisés dans le Saint Esprit... ".
Ce qui s’est passé intérieurement doit s’inscrire extérieurement par un
autre baptême que le Seigneur lui-même a institué et qui s’appelle le baptême
d’eau par immersion. Ce baptême d’eau est le pendant visible du baptême
invisible de l’Esprit. Le premier conduit à l’autre et non l’inverse. On
n’est pas baptisé d’eau pour recevoir le Saint-Esprit mais quand on a reçu
le Saint Esprit. Le mot baptême veut dire plonger ou immerger. Pour baptiser il
faut beaucoup d’eau selon ce qu’en dit la Parole de Dieu en Jean 3 :23 :
" Jésus baptisait... et Jean (Baptiste)
aussi baptisait à Enon parce qu’il y avait là beaucoup d’eau... ".
Forcément, quelques gouttes d’eau ne peuvent suffire là où il est question
de plonger ou immerger.
Cette nécessité d’avoir beaucoup d’eau à
disposition ne peut concerner que des adultes. Pierre donne en plus une
lumineuse explication dans sa première épître 3 :21 : " Le baptême n’est pas la purification
des souillures du corps (du péché originel) mais
l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu... "
(version Segond). C’est cela le sens du baptême, c’est un
engagement consciencieux. Il faut croire d’abord et être baptisé ensuite.
C’est la question que l’apôtre Paul a posée
aux douze Juifs qu’il a rencontré à Ephèse en Actes 19 :2-5 :
Leur ayant demandé s’ils avaient reçu le Saint Esprit après (J.N.D.)
avoir cru et n’ayant reçu qu’une réponse floue, il leur a demandé :
De quel baptême avez-vous été baptisés ? Et ils ont répondu, du baptême
de Jean (Baptiste). Paul a immédiatement saisi quel était leur statut ;
ces gens étaient non pas des disciples de Jésus mais des Juifs disciples de
Jean. Ils avaient été baptisés du baptême de repentance qui était pour le
peuple juif. Et bien que ce baptême–là ne fut pas faux en soi, Paul, du haut
de son autorité apostolique les a – et ici je pèse mes mots – il les a rebaptisés au nom du Seigneur Jésus.
A mon tour maintenant de vous poser la même
question : De quel baptême avez-vous été baptisés ? Si c’est
celui qui ne vous a pas été administré après
que vous ayez cru, il faut remettre de l’ordre dans votre théologie comme
l’ont fait les douze disciples d’Ephèse. Après avoir cru non plus
seulement au message de Jean-Baptiste mais en Jésus, ils ont été rebaptisés
adultes,
conscients et responsables au nom du Seigneur Jésus.
Que chacun, selon son cheminement spirituel et le
point qu’il a atteint, se pose deux questions, la première : De quel
baptême avez-vous été baptisé ? Et l’autre est celle qui fut adressée
à Saul de Tarse après
sa conversion: " Pourquoi
tardes-tu,
lève-toi et sois baptisé.... "
Ainsi, on ne prend pas le baptême pour être sauvé
et pour entrer dans l’Eglise, mais on se fait baptiser quand on est déjà
sauvé et déjà baptisé du Saint Esprit. Ce baptême du Saint Esprit de nature
intérieure nous met dans l’Eglise invisible ; le baptême d’eau lui
nous introduit officiellement dans l’Eglise visible. C’est ce que certains
appellent la carte d’identité du chrétien. Avez-vous donc été baptisé après avoir cru ? Avez-vous donné à votre foi
l’expression que Dieu et les hommes attendent de vous ?
·
– La sanctification.
La sanctification, qui veut dire la mise à part pour Dieu, est un des
plus importants compagnons de la foi car on lit dans 1 Thess.4 :3 "Ce que Dieu veut c’est votre sanctification " et Héb.12 :14 ajoute : Recherchez la sanctification sans laquelle personne
ne verra le Seigneur ", liant ainsi la sanctification au salut. Que
personne ne s’abuse sur la solennité de cette déclaration ; la
progression dans une vie de séparation d’avec le mal est une preuve de plus
que quelqu’un peut donner de l’authenticité de sa foi. Ne mélangeons
toutefois pas les serviettes et les torchons. Le salut n'est pas
l’aboutissement d’efforts en vue d'atteindre un certain niveau de sainteté.
Qui pourrait d’ailleurs en fixer le niveau. Si c’était " Soyez
saints comme je suis saint dit le Seigneur "
(1 Pierre 1 :16), nous passerions tous sous la barre ! Non, la
sanctification en tant que position, ou statut si vous préférez, nous est
acquis totalement par la simple foi en Jésus-Christ. Vingt ou trente années de
vie chrétienne n’ajouteront rien à cette sainteté-là puisque c’est
l’excellence de la vie parfaite de Jésus qui est mise au compte de celui qui
a la foi. Le jour où une jeune recrue entre au service militaire, il est
soldat. Il l’est entièrement et vingt ou trente années de service ne le
feront pas plus soldat qu’au premier jour. Mais il peut monter en grade et
avoir quelques sardines sur la manche ou des étoiles au képi. S’il reste
simple " plouc ", son statut de soldat n’est pas remis en
cause. Mais est-ce digne d’un militaire de carrière de rester deuxième
classe toute sa vie ? Est-ce digne d’un chrétien de n’avoir qu’une
sainteté de parade, que des médailles en toc achetées au bazar du coin ?
Quelqu’un me dira peut-être : Réjouissez-vous
avec moi, Dieu a sauvé mon âme ! Alléluia, mon frère car il faut que je
te salue comme tel si tu es sauvé. Mais permets-moi de te poser quelques
questions
Qu’est-ce que Dieu a sauvé ?
Mais mon âme bien sûr !
Et
qu’est-ce que ton âme ?
? ? ? ? ? ? ?
Hé bien, je vais te le dire : Mon âme, c’est
mon moi profond, c’est ce que je suis, c’est ce qui me distingue,. Ce
n’est pas ma calvitie que Dieu sauve quand il me sauve, ni mes rhumatismes, ni
ma vue qui baisse, ni les années qui s’empilent – ça viendra bien sûr un
jour.- Non, ce qu’il sauve, c’est mon être intérieur, c’est l’homme
que je suis, ce qui me caractérise, c’est mon caractère.
On s’aperçoit vite que dans certains cas il ni a rien
de sauvé, ni de changé que quelques formes extérieures ou formules pieuses à
la Tartufe. Non, ce n'est pas que des formes que Dieu sauve et change mais des
âmes, des caractères distinctifs. N’est-il pas écrit que celui qui est en
Christ est devenu une nouvelle créature, que les choses anciennes sont passées
et que toutes choses – jusqu’au vocabulaire - sont devenues nouvelles ?
Que faut-il penser de cette femme apparemment pieuse
mais d’un caractère si difficile et insupportable que son mari, s’ouvrant
un jour à un ami a dit avec cette tournure de phrase particulière : Il
faut que ce soit moi pour continuer a vivre avec elle !. Et cette autre
" chrétienne " qui, entrée à l’hôpital, est devenue
l’épouvantail des infirmières qui en avaient plein le dos de ses
continuelles exigences et ses récriminations ?
A ceux qui prétendent avoir la foi qui sauve mais dont le caractère
est resté ce qu’il était autrefois, à savoir colérique, emporté,
tyrannique, vaniteux, envieux, soupçonneux, causeur, boudeur, avares, à ceux
qui ont un fichu caractère, ces gens impossibles à vivre qui font souffrir
leur entourage, ces gens, dit l’épître de Jude, "qui
murmurent et qui se plaignent de leur sort " (v.16),
je veux leur dire que le seul évangile que je connaisse c’est celui de la foi
suivie de la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur !
·
– La persévérance.
Le quatrième compagnon de la foi est la persévérance dont Héb.6 :12
nous parle en ces termes : " ce
sont ceux qui, par la foi et la persévérance héritent des promesses ".
Je ne m’étendrai pas sur ce quatrième point bien que la
persévérance, ailleurs appelée patience selon le contexte, soit citée au
moins 45 fois dans la Bible. La persévérance inscrit sur l’argile passagère
de nos jours, et de façon visible, la permanence des choses éternelles.
C’est en celui qui demeure le même, hier, aujourd’hui et éternellement que
nous avons cru. C’est la vie éternelle que Dieu nous a donné, et cette vie
éternelle n’est pas là pour dix ans ou dix siècles ou dix mille siècles
mais pour l’éternité. La permanence de la vie éternelle que Dieu a mise en
nous ne s’accommode pas de feu de paille ou de coup de foudre sans lendemain.
L’amour de Jésus pour nous et notre amour pour lui n’est pas comme une
toquade passagère. Comme on dit dans le bâtiment : " C’est
fait pour durer ", et la persévérance est le ciment qui lui donne sa
solidité et sa longévité. C’est ainsi que dans le même chapitre 6 de l’épître
aux Hébreux que je vient d’évoquer, au verset 15, il est dit d’Abraham
aussi appelé le père des croyants : " Abraham
ayant persévéré obtint l’effet de la promesse ". Par
la foi il avait la promesse, par la persévérance il a eu l’effet de la
promesse, il a obtenu ce qui lui avait été promis.
Si donc ces quatre choses dont nous venons de parler n’accompagnent
pas la foi, il faut sérieusement repenser cette foi que l’on prétend avoir.
Mais c’est finalement la foi qui reste la pièce maîtresse et l’élément décisif
du salut. Après avoir dit en Marc 16 :16 : " Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé",
Jésus a pris bien soin d’ajouter : " mais
celui qui ne croira pas sera condamné " avec
la vérité sous-tendue: fut-il baptisé ! ! Jésus montre par-là
qu’en dernier ressort ce qui sauve ou qui condamne ce n’est pas le baptême
ou l’absence de baptême,
ce n’est pas la confession des lèvres ou l’absence
de confession,
ce n’est pas la sanctification ou l’absence de
sanctification,
ce n’est pas la persévérance ou l’absence de persévérance.
Non, ce qui sauve ou qui condamne c’est la foi ou
l’absence de foi. Celui qui ne croit pas sera condamné, fut-il baptisé et
aurait-il à son actif ce compagnon-là et les trois autres !
Après avoir vu les quatre compagnons de la foi, nous
allons reprendre les deux premières raisons pour lesquels Dieu a choisi de nous
sauver par le moyen de la foi seule.
La première raison était à cause de l’affinité et la
correspondance qu’il y a entre nous et lui selon ce qu’en dit Paul en Actes
17 :28 " Nous sommes de la race de Dieu ",
d’un Dieu entièrement digne de confiance, donc de foi.
La deuxième raison était afin que personne ne se
glorifie de ses œuvres.
Nous arrivons maintenant à la troisième raison :
3.
C’est pour que Dieu reste seul juge des choses.
Si Dieu veut la foi seule comme pierre de touche du
salut, c’est pour rester seul juge des choses, des hommes et des situations.
Et vous allez comprendre pourquoi.
Ces quatre compagnons visibles de la foi invisible, on peut les imiter.
La
confession des lèvres.
Il
ne faut pas être chrétien pour affirmer haut et clair qu’on l’est et que
l’on croit en l’existence de Dieu et de Jésus. En Actes 16, une diseuse de
la bonne aventure animée par un esprit Python tenait publiquement des propos
surprenant à propos de deux apôtres du Christ, Paul et Silas, qu’elle
n’avait jamais rencontré. Elle criait à qui voulait l’entendre : " Ces
hommes sont les serviteurs du Dieu Très-Haut et ils vous annoncent la voie du
salut ". Qui dit mieux ? Des prostituées portent des croix chrétiennes ;
des buveurs, des projecteurs de films pornos, des financiers véreux font des
signes de croix. On est surpris parfois de voir sur quelles lèvres impies traîne
le beau nom du Seigneur Jésus.
Le
baptême.
La même chose peut être dite du
baptême, même de celui des adultes dont nous avons débattu. Plus d’un hélas,
est descendu dans les eaux du baptême sans avoir jamais compris que c’était
là le symbole de la mort au péché en disparaissant sous l’eau, et que c’était
l’engagement d’une résurrection à une nouvelle vie en sortant de l’eau.
La cérémonie n’a été qu’un plongeon sans réalité intérieure
correspondante. Comme il ne s’était rien passé dans leur coeur avant, il ne
s’est rien passé dans leur vie après
La
sanctification.
La même chose est vraie pour la sanctification. On
peut s’arranger un dehors du dimanche, une petite vie assez propre à l’extérieur,
juste assez pour ne pas faire jaser la rumeur publique ; avoir ce que Jésus
appelait la
justice des pharisiens
sans qu’il y ait un atome de sainteté véritable à l’intérieur.
La
persévérance.
La même chose avec la persévérance car routine et
habitude font figure de persévérance. Le mimétisme, chacun le sait, peut être
poussé très loin. Mais plus d’un a découvert qu’il était encore perdu
après avoir persévéré pendant 10 ou vingt ans dans la compagnie des chrétiens
et même à la table du Seigneur.
Lors dune de mes campagnes d’évangélisation dans le
Sud-Ouest, un homme encore jeune m’a invité chez lui pour un repas. Il avait
une charmante épouse, deux beaux enfants et était membre actif dans son église.
Il rendait témoignage autour de lui et invitait des collègues de travail à
venir assister aux conférences. Il avait été baptisé en tant qu’adulte
selon la norme biblique. Jeune garçon il avait participé aux camps de la Ligue
pour la Lecture de la Bible et autour du feu de camp il avait rendu témoignage
de sa conversion comme le faisaient les autres. Me prenant à part, il m’a dit
que quelque chose n’allait pas dans sa vie chrétienne sans pouvoir en
expliquer la raison. Il était sans enthousiasme pour ce qui touchait à la vie
de son Assemblée. Il devait se cravacher, comme il disait, pour aller au culte
et en chemin il avait toujours envie de faire demi-tour. J’avoue avoir été
bien emprunté pour lui fournir une réponse. Les quatre compagnons dont je
viens de vous parler étaient bien en place. Je lui ai demandé un délai de réflexion
jusqu’à la prochaine rencontre car l’effort d’évangélisation s’étendait
sur dix jours. Et quand, quelques jours après cette occasion est arrivée, il y
avait d’autres invités à table, si bien que je nous n’avons pas pu aborder
le sujet.
Le dernier soir, après la réunion, alors que tout le
monde se séparait, je lui ai dit mon regret de ne pas avoir pu m’entretenir
avec lui de ce qui le préoccupait. Il m’a alors répondu : Monsieur
Legrand, ce n’est plus nécessaire ; entre-temps, j’ai trouvé la réponse ;
mais je vous fais un reproche, c’est de ne pas m’avoir dit que je n’étais
pas converti ! ! Quelle gifle j’ai reçu ! Si je m’imaginais !....
Il a tiré de sa poche trois feuillets dactylographiés qu’il m’a tendus en
disant : Ceci est mon témoignage, dimanche prochain je le lirai au culte.
Et il l’a fait ! Je n’oublierai jamais la dernière phrase du témoignage
de cet homme chez qui ça ne marchait pas : C’est parti au quart de tour ! !
Plusieurs mois après, j’ai rencontré un des équipiers
de cette campagnes d’évangélisation qui avait eu l’occasion de le revoir
et il m’a dit : Maintenant ça marche ! !
En fait cet homme avait copié les quatre compagnons de
la foi mais la foi qui sauve n’était pas au rendez-vous, d’où les échecs
en cascade.
Voyez-vous, il est une chose qu’il est inutile et
impossible de vouloir reproduire par imitation, c’est la foi, parce que la
vraie foi, celui qui la juge, c’est aussi celui qui la donne, c’est Dieu.
Mes amis, on peut tromper les hommes, pas Dieu ! La
meilleure copie n’est jamais qu’une copie, elle ne sort pas de la banque du
ciel, elle est sans valeur, elle n’a pas court dans le Royaume de Dieu, elle
n’est d’aucune efficacité pour la vie chrétienne.
Regardez les Israélites au désert. Ils construisirent
le tabernacle selon les directives que Moïse avait reçues de Dieu. Les parois
extérieures étaient faites d’épaisses planches dressées à la verticale.
Elles étaient maintenues dans cette position par quatre barres horizontales
bien visibles accrochées à des tenons. Mais à l’intérieur, dans l’épaisseur
de ces planches d’enceinte, Dieu avait ordonné de pratiquer ce qu’on
appelle une mortaise, c’est-à-dire un trou dans lequel on faisait passer une
cinquième barre qui elle était invisible puisque à l’intérieur des
planches. Vous avez saisi l’allusion : les quatre barres extérieures et
visibles sont les quatre compagnons de la foi. La barre intérieure et
invisible, c’est la foi.
Cette cinquième barre pouvait ne pas être enfilée
dans les autres. Quelle importance qu’elle y soit ou non pourvu que les quatre
autres y soient bien en vue ? De toute façon on ne la voyait pas !
Mais c’est au démontage qu’on découvrait si la barre invisible était en
place.
Mes amis, un jour Dieu va démonter nos vies. Il va le
faire pièce par pièce au jour solennel où le Grand Livre, le cahier des
charges sera ouvert.. Les quatre barres seront peut-être là avec un air (pour
ne pas dire de faux airs) de baptême, de confession des lèvres, de
sanctification, et de persévérance. Quand Dieu regardera à l’intérieur, au
lieu de la foi véritable sans laquelle il est impossible de plaire à Dieu dit
Héb. 11 :6, il n’y trouvera peut-être qu’un trou, un trou vide de ce
qui devait le remplir.
Contrainte
et suppression.
Et puis, non seulement ces quatre compagnons, on peut les imiter, mais
même là où ils sont authentiques et où ils accompagnent la vraie foi, on
peut les supprimer.
On peut faire taire la confession. C’est d’ailleurs
ce qu’on faisait subir à ceux qu’on brûlait sur les bûcher de
l’Inquisition. Ils confessaient leur foi en Jésus-Christ jusque sur le bûcher
et certains se convertissaient en les entendant parler ou chanter des cantiques.
Pour ne pas les entendre on couvrait leur voix par des cris ou un roulement de
tambour ou en leur arrachant la langue. La confession des lèvres devenait alors
impossible.
La persécution ou la maladie ou des circonstances contraires peuvent
empêcher la foi de se traduire par le baptême. Le brigand repentant crucifié
à côté du Seigneur a cru en lui de toute son âme mais il n’a pas pu être
baptisé après avoir cru, ce qui n’a pas empêché Jésus de lui dire : " Je te le dis en vérité, aujourd’hui
tu seras avec moi dans le paradis ".
La persévérance et la sanctification aussi peuvent être supprimées
dans la vie d’un vrai chrétien. Que ses facultés mentales s’amenuisent ou
que la terrible maladie d’Alzeimer l’atteigne, et le jugement porté sur lui
pourrait être faussé . Si, par la persécution, par la maladie ou quelque
autre cause semblable le bon témoignage est extirpé de force de la vie d’un
homme, Dieu ne portera pas sur lui un jugement faussé. Il regardera à l’intérieur
de sa vie et il y trouvera tout ce qu’il exige pour le sauver. Il trouvera ce
que Satan et son armée de démon n’ont pas pu faire mourir : la foi que
lui-même y a placée. C’est ce que nous crie la glorieuse finale du chapitre
8 de l’épître aux Romains que je vous lis maintenant : " Qui nous séparera de l’amour du
Christ ? Est-ce la tribulation, la détresse, la persécution, la famine,
le dénuement, le péril, l’épée ?. Au contraire, dans toutes ces
circonstances, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Je
suis assuré que ni mort, ni vie, ni anges, ni pouvoirs, ni choses présentent,
ni choses à venir, ni puissances, ni hauteur, ni profondeur, ni aucune autre créature
ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ notre
Seigneur ".
Permettez-moi de rappeler les trois premières raisons
pour lesquelles Dieu a choisi de sauver les hommes par le moyen de la foi en son
Fils Jésus-Christ.
La première était pour une raison de correspondance à
Lui-même.
La deuxième, pour que personne ne s’attribue la
gloire du salut.
La troisième , pour que Dieu reste le seul juge des
choses.
Voici maintenant la dernière :
4.
Pour une raison de
protection.
Notre salut, notre héritage céleste, nos trésors sont
de la même nature que notre foi, ils sont spirituels. Voilà pourquoi ils ne
sont accessibles qu’à la foi. Si notre héritage était de la terre et sur la
terre, les hommes auraient tôt fait d’en prendre possession par des moyens
douteux comme la délivrance du tombeau vide du Christ à Jérusalem par cette
hystérie mystique collective et meurtrières qu’ont été les Croisades. Si
notre héritage était sur la terre, il serait bien vite annexé et pillés
comme l’ont été les états pontificaux et les bien terrestres de l’Eglise
à la Révolution française, ou comme les trésors des Pharaons que les
chambres mortuaires secrètes n’ont pas mis à l’abri des pillards.
Alors, nos trésors, notre héritage, Dieu a voulu qu’ils passent
inaperçus aux yeux des profanes, et il les a rendus invisibles aux yeux de la
chair. " Nous regardons non pas aux
choses visibles mais aux invisibles car ce qui se voit est temporaire, mais ce
qui ne se voit pas est éternel" nous dit
2 Cor.4 :18
Pour qu’ils soient hors de portée de pillards, il les a mis dans le
ciel selon ce qu’en dit Col 3 :3 : " Votre
vie est cachée avec Christ en Dieu ".
Pour les mettre hors de portée des faussaires et des
plagiaires, il ne les a rendus accessibles qu’à cette seule chose au monde
qu’on ne peut imiter : La Foi ! Et pour que nous puissions quand même,
déjà dans le présent, jouir de ces richesses, Dieu a opéré en celui qui
croit le miracle de la nouvelle naissance selon ce qu’il en a dit à Nicodème
en Jean 3 et par l’apôtre Paul en 2 Cor.5. A côté de la vielle nature que
nous portons tous en nous et qui ne sait que copier, deviner, supposer, il a crée
un homme nouveau qui lui n’est pas de cette terre mais du ciel où est notre héritage.
Et ce nouvel homme créé en nous par le Saint Esprit possède une nouvelle
faculté qui lui permet de voir et de saisir ces choses invisibles qui lui sont
accessibles par cet inimitable nouveau sens qu’est la FOI !
C’est ce que dit Rom. 14 :17 que je vous encourage de souligner
en rouge dans votre Bible afin de ne jamais l’oublier : Le Royaume de Dieu,
savez-vous ce que c’est ? Ce
n’est pas le manger et le boire, ce qui peut se toucher se goûter, se sentir, se dérober,
non, c’est
la justice la paix, la joie par le Saint Esprit. Et ces trois choses, vraie Paix, vraie Joie, vraie Justice
sont des denrées célestes, des aliments de l’âme. des trésors de
l’Esprit. Et pour ne pas en être privé dans le présent ces biens
inaccessibles peuvent se goûter, se toucher par la foi que Dieu donne à celui
qui croit.
Ô sagesse de Dieu qui a choisi la foi comme seul moyen d’accéder au
salut. Jamais le geôlier de la prison à qui cette parole a été adressée, ni
vous ni moi, ni personne n’avons imaginé les trésors d’amour et de sagesse
cachés dans cette petite phrase : " Crois au Seigneur Jésus et
tu seras sauvé ".
Mes amis, croyez et sauvés vous serez ! Puis donnez à votre foi
les compagnons que Dieu veut qu’elle ait . La liste n’est pas exhaustive ;
l’apôtre Pierre reprend le même thème dans sa deuxième épître à partir
du verset 5 du premier chapitre : " Faites
tous vos efforts, mettez tout votre empressement pour joindre à votre foi la
vertu ; à la vertu la connaissance ; à la connaissance la maîtrise
de soi ; à la maîtrise de soi la patience ; à la patience la piété ;
à la piété l’affection fraternelle ; à l’affection fraternelle
l’amour ; car si ces choses sont en vous et y abondent......l’entrée
dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ vous sera
largement accordée ".