Les saluts

Qui n'a pas le fils …

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Certaines personnes tout en se disant chrétiennes refusent de reconnaitre Jésus comme étant le Fils de Dieu, Dieu fait homme.

C'est à ces personnes que je veux m'adresser pendant qu'il en est encore temps afin de les faire revenir de cette erreur d'une extrême gravité ainsi que le déclare solennellement l'apôtre Jean dans sa 1^ère épitre :
Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie. (1 Jean 5:12)

Aussi je veux les inviter à méditer les nombreux versets de la Bible, La Parole de Dieu, qui affirment la divinité du Seigneur Jésus de toute éternité.

Le 1^er de tous se trouve au début de l'évangile de Jean :
Au commencement était la Parole; et la Parole était auprès de Dieu; et la Parole était Dieu. Elle était au commencement auprès de Dieu. Toutes choses furent faites par elle, et sans elle pas une seule chose ne fut faite de ce qui a été fait.
…
Et la Parole devint chair, et habita au milieu de nous (et nous vîmes sa gloire, une gloire comme d'un fils unique de la part du Père) pleine de grâce et de vérité; (Jean 1:1-3,14)

Jean affirme là avec la plus grande force que Celui qui est venu habiter au milieu de nous, Celui que nos yeux ont vu, que nos mains ont touché (1Jean 1:1), était la Parole faite chair, que c'était Dieu lui-même ayant pris la forme d'un homme. La Parole était à la fois auprès de Dieu et à la fois Dieu elle-même. C'est le mystère de cette dualité entre le Père et le Fils qui sont à la fois distincts tout en étant UN comme le Seigneur a pu le dire :
Moi et le Père, nous sommes un. (Jean 10:30)

Et encore répondant à Philippe qui lui demandait :
Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit. Jésus lui dit: Je suis depuis si longtemps avec vous, et tu ne m'as pas connu, Philippe? Celui qui m'a vu, a vu le Père; et comment toi, dis-tu: Montre-nous le Père? Ne crois-tu pas que moi je suis dans le Père, et que le Père est en moi? Les paroles que moi je vous dis, je ne les dis pas de par moi-même; mais le Père qui demeure en moi, c'est lui qui fait les œuvres. Croyez-moi, que je suis dans le Père, et que le Père est en moi; sinon, croyez-moi à cause des œuvres elles-mêmes. (Jean 14:8-11)

Ou encore dans sa prière à son Père en Jean 17 : 22
Et la gloire que tu m'as donnée, moi, je la leur ai donnée, afin qu'ils soient un, comme nous, nous sommes un;

Dans cette même prière à son père le Seigneur redit ce qu'il avait déjà dit aux juifs lorsqu'il leur avait dit : En vérité, en vérité, je vous dis: Avant qu'Abraham fût, je suis. (Jean 8:58) reprenant le nom que Dieu avait pris lorsqu'il s'était adressé à Moïse qui au buisson ardent lui demandait : Voici, quand je viendrai vers les fils d'Israël, et que je leur dirai: Le Dieu de vos pères m'a envoyé vers vous, et qu'ils me diront: Quel est son nom? Que leur dirai-je? Et Dieu dit à Moïse: JE SUIS CELUI QUI SUIS. Et il dit: Tu diras ainsi aux fils d'Israël: JE SUIS m'a envoyé vers vous. (Exode 3:13-14) Celui qui est en dehors du temps, pour lequel passé comme futur sont un éternel présent. Ainsi dans le début de sa prière à son Père le Seigneur lui dit :
et maintenant glorifie-moi, toi, Père, auprès de toi-même, de la gloire que j'avais auprès de toi avant que le monde fût. (Jean 17:5) disant bien ainsi qu'il était de toute éternité auprès de Dieu dans la gloire, gloire qu'il avait abandonné pour venir ici-bas comme nous le dit l'apôtre Paul en Philippiens 2:
Le Christ Jésus lequel, étant en forme de Dieu, n'a pas regardé comme un objet à ravir d'être égal à Dieu, (ainsi qu'avaient fait Adam et Eve lorsque Saton leur avait dit "vous serez comme Dieu" (Genèse 3:5)), mais s'est anéanti lui-même, prenant la forme d'esclave, étant fait à la ressemblance des hommes; et, étant trouvé eu figure comme un homme, il s'est abaissé lui-même, étant devenu obéissant jusqu'à la mort, et à la mort de la croix. (Philippiens 2:6-8). Et c'était bien un anéantissement pour le Créateur de toute chose lui qui était infini comme Dieu, que de prendre la forme d'une de ces créatures si limitées qu'il avait faite.

Cette vérité essentielle que Jésus est le Fils de Dieu de toute éternité se retrouve au début de l'épitre aux Hébreux comme une sorte de frontispice à toute cette épître :
Dieu ayant autrefois, à plusieurs reprises et en plusieurs manières, parlé aux pères par les prophètes, à la fin de ces jours-là, nous a parlé dans le Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses, par lequel aussi il a fait les mondes, qui, étant le resplendissement de sa gloire et l'empreinte de sa substance, et soutenant toutes choses par la parole de sa puissance, ayant fait par lui-même la purification des péchés, s'est assis à la droite de la majesté dans les hauts lieux; étant devenu d'autant plus excellent que les anges, qu'il a hérité d'un nom plus excellent qu'eux. Car auquel des anges a-t-il jamais dit: " Tu es mon Fils, moi je t'ai aujourd'hui engendré " [Psaume 2:7]? Et encore: " Moi, je lui serai pour père, et lui me sera pour fils " [1 Chroniques 17:13]? Et encore, quand il introduit le Premier-né dans le monde habité, il dit: " Et que tous les anges de Dieu lui rendent hommage " [Psaume 97:7]. Et quant aux anges, il dit: " Qui fait ses anges des esprits, et ses ministres une flamme de feu. " [Psaume 104:4]. Mais quant au Fils: " Ton trône, ô Dieu, est aux siècles des siècles; c'est un sceptre de droiture que le sceptre de ton règne; (Hébreux 1:1-8)

Nous retrouvons ici l'affirmation de l'évangile de Jean que c'est le Fils qui est à l'origine de la Création, que c'est Lui," Le Verbe", qui a dit Que la lumière soit. Et la lumière fut. (Genèse 1:3). D'ailleurs cette vérité du "Dieu unique" en 2 personnes était perceptible dans ce 1^er chapitre de la Genèse était sous-jacente, car le terme original désignant Dieu dans ce chapitre est "Elohim" qui est le pluriel "d'Eloah". Et dans la formule que le Seigneur nous a enseignée pour le baptême, le Père et le Fils sont sur le même rang avec le Saint-Esprit 3^ème personne de la Déité :
Allez donc, et faites disciples toutes les nations, les baptisant pour le nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, (Mathieu 28:19)

De même lorsque le Seigneur déclare aux Juifs : "que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père. Celui qui n'honore pas le Fils, n'honore pas le Père qui l'a envoyé." (Jean 5:23) il déclare bien qu'il est Dieu tout comme son Père

Enfin Paul au chapitre 9 de l’épître aux Romains verset 5 nous dit encore : le Christ, qui est sur toutes choses Dieu béni éternellement. Amen !

Eternellement, c’est-à-dire qu’il n’a ni commencement ni fin

Lorsque Nicodème est venu s’informer auprès de Jésus, que lui déclare le Seigneur dans ce verset qui est la source de l’espérance éternelle des chrétiens, des enfants de Dieu ?

Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle. Car Dieu n'a pas envoyé son Fils dans le monde afin qu'il jugeât le monde, mais afin que le monde fût sauvé par lui. Celui qui croit en lui n'est pas jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.

Pas un ange une créature, ni un fils parmi d’autres, mais Son fils unique, Celui qui était auprès de Lui de toute éternité, Celui qui était le plus cher à son cœur, Celui qui faisait ses délices. C’est le prix infini que Dieu a payé pour nous acquérir comme ses enfants. C’est pourquoi les hommes lorsqu’ils comparaîtront devant le grand trône blanc d’apocalypse 20, ne seront pas condamnés pour tous les péchés qu’ils auront commis mais parce qu’ils n’auront pas reconnu Jésus (Dieu Sauveur) comme étant le Fils unique de Dieu et qu’ainsi leur nom n’a pas été écrit dans le livre de vie (Apocalypse 20:15)

Ainsi refuser de reconnaître Jésus comme le Fils bien-aimé de Dieu de toute éternité, c’est dévaloriser le don que Dieu nous a fait dans la personne de son Fils, comme le Seigneur a dit à la femme samaritaine en Jean 4:10 : Si tu connaissais le don de Dieu et qui est Celui qui te dit : Donne-moi à boire …, c’est mépriser ce don de Dieu

Pour terminer je rappellerai ce que j’ai dit pour débuter :

Celui qui a le Fils, a la vie, celui qui n'a pas le Fils de Dieu n'a pas la vie.

Et vous, si vous n’avez pas la vie où passerez-vous l’éternité future ?

H-J.G