Connaître les assemblées de frères:
Doctrine

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Avant-propos

 

 

 

Historique

Les frères acceptent le Symbole des apôtres (même s’il est peu connu): Nous croyons:

  • En  Dieu le Père, Tout-Puissant, Créateur

  • En Jésus-Christ, Fils de Dieu, Sauveur et Seigneur, mort et ressuscité, qui reviendra enlever son Eglise

  • Au Saint-Esprit, comme personne divine habitant chaque croyant

  • En l’Église universelle, formée de tous les croyants c’est à dire de tous ceux qui croient en Jésus, dans quelque dénomination qu'ils se trouvent.

  • Au pardon des péchés, à la résurrection, à la vie éternelle

Nous n'avons pas de credo, et nous nous refusons à en établir un : " La référence, c’est la Bible, toute la Bible, rien que la Bible " dit-on parmi nous.

Les frères se reconnaissent dans les valeurs de la Réforme:

  • Christ seul chef de l’Église.

  • La foi seule sauve ; les œuvres témoignent de la reconnaissance du croyant et de la présence du St Esprit en lui.

  • Le baptême est considéré comme un acte symbolique témoignant de la foi de la personne baptisée, mais il ne sauve pas. Le baptême fait au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit n'ayant pas à être renouvelé, le baptême des enfants est accepté même si celui des confessants est souvent préféré.

  • L’Écriture est la seule source qui puisse faire autorité en matière de doctrine, de vie chrétienne et de vie d’église.

Leur singularité au sein de la mouvance protestante se situe sur 3 points essentiels :

  • MINISTÈRE : Il est suscité par Dieu qui confie des dons spirituels à chacun (1 Cor 12). Être pasteur, par exemple, c’est un don et non pas une fonction. Avoir le don de pasteur, c’est avoir la capacité donnée par Dieu de consoler, encourager, fortifier les brebis de son troupeau. Ce don ne demande qu’à être exercé sans qu’aucune validation humaine ne soit nécessaire.

  • DÉROULEMENT DES RÉUNIONS : En vertu du sacerdoce universel des croyants, chaque croyant peut participer activement à la vie de l’église.
    Il n’y a pas de liturgie : lorsque l’assemblée se réunit, chacun s’attend au Saint-Esprit pour proposer un chant, prier, donner lecture d’un texte biblique, délivrer un message.
    – Le culte n’est pas préparé, ni présidé, la règle est la spontanéité, selon 1 Cor 14 :26.
    – Lors des réunions de prières, qui ont lieu généralement à genoux, les frères s’expriment tour à tour spontanément, les prières n'étant pas faites à titre individuel mais toujours au nom de l'assemblée toute entière, celui qui prie n'étant que la bouche de l'assemblée.

    - Il en est de même pour les réunions d’édification : un ou plusieurs frères apportent un message, selon l’opportunité du moment et selon ce que leur dicte le Saint-Esprit. On ne sait donc pas à l’avance qui va parler, ni sur quel sujet.
    - D’autres réunions sont toutefois plus cadrées: étude biblique, réunion avec un frère de passage, exposé sur un thème, sans parler des services de mariage, baptême et enterrement.
    Il faut noter que les femmes ne prennent pas d’action lorsque toute l’assemblée est réunie, en application littérale de 1 Cor 14 :34.

  • AUTORITÉ :
    -Assemblée locale : Il n’y a pas de pasteur au sens où on l’entend habituellement, ni de responsable de l’assemblée locale. La notion d’anciens existe, mais ils ne sont pas désignés formellement, mais sont tacitement reconnus en fonction de leur autorité morale. La direction de l’assemblée est assurée collégialement par tous les frères.
    -Sur le plan inter-assemblées : Aucune instance permanente n'existe au dessus des assemblées locales. Chacune de celles-ci doit seulement avoir affaire au Christ et rechercher la communion avec les autres assemblées, les assemblées étant ainsi interdépendantes entre elles, c'est à dire qu'une décision prise par une assemblée locale s'applique à toutes les assemblées sur le principe de l'unité du Corps de Christ. Il n’existe pas de fédération des assemblées (parler de " l’Église darbyste " est donc un non sens) , et le mouvement n’adhérera à aucune fédération, évangélique, protestante, ou œcuménique. L’unité visible de l’Église n’est pas une préoccupation majeure, celle qui importe, c’est l’unité de vie qui existe de façon inaltérable entre tous les membres du Corps de Christ.

Adapté d'une "Approche simplifiée" énoncée par P-H Nau, janvier 2003

 

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